Depuis que le mouvement MeToo a émergé, mais pas que, la parole des femmes s’est libérée pour dénoncer les violences sexuelles en même temps que le désir féminin s’est mieux affirmé, libéré d’une tutelle patriarcale qualifiée parfois de masculinité toxique, voire machiste. Avec quelle répercussion sur la sexualité, des jeunes générations comme celle des séniors ? Aussi sur une radicalité culturelle séparant un discours sur la sexualité des actes sexuels ? Sans oublier la place contestée du désir ?
La sexualité est aussi un marqueur de civilisation. Qu’il s’agisse de la répression contre les femmes non voilées en Iran ou de l’excision toujours pratiquée dans les contrées africaines, la liberté sexuelle s’apparente politiquement au libre arbitre laissé à chacune et chacun de jouir de son corps comme bon lui semble. Jusqu’où est-ce possible ?
Pour débattre du sujet, Émile Malet reçoit :