Cette crise vient pénaliser considérablement les plus pauvres. D’après le dernier rapport de la Fondation Abbé Pierre concernant la France en 2022, il y a 4 millions de personnes mal logées et la Fondation évalue à 12 millions les personnes fragilisées à des degrés divers pour se trouver un toit et subvenir aux dépenses afférentes. En ce qui concerne le logement étudiant, l’offre est actuellement déficitaire, il manquerait plus de 250 000 logements.
A l’instar de ce qui s’est produit avec la révolte des gilets jaunes et de l’augmentation du prix du diesel comme facteur déclenchant, c’est l’augmentation des taux d’intérêts opérés par les banques sur les crédits immobiliers qui a mis en exergue une crise du logement dont les ramifications s’entendent au cœur de la société française.
Pour en débattre, Émile Malet reçoit :