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- Grèves : à quoi joue la CGT ?
MAGAZINE
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56 minutes
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08 juin 2016
Après sept jours de grève à la SNCF, l'issue du conflit semble encore lointaine. SUD-rail et FO-cheminots, insatisfaits par le projet d'accord sur l'organisation du travail, ont appelé à la reconduction du mouvement pour la journée de mercredi. La CGT, premier syndicat, n'a pas donné de mot d'ordre, laissant le choix aux assemblées générales de cheminots.
Après 19 heures de pourparlers avec les quatre syndicats représentatifs des cheminots, la CFDT s'est dite prête à signer le projet d'accord soumis par la SNCF. L'Unsa devrait faire de même. Les cégétistes n'ont pas donné de position définitive. Ils estiment d'ores et déjà que le projet est " au niveau " de la réglementation actuelle et parlent même " d'améliorations arrachées par la mobilisation ". SUD-rail parle, quant à lui, de " mesurettes " contribuant à " dégrader le quotidien des cheminots ". Le principal point de discorde est l'article 49, rebaptisé ironiquement le " 49-3 " et qui a été obtenu en mai par la CFDT lors de sa négociation avec le gouvernement. Il prévoit que les entreprises puissent demander une dérogation à la durée du temps de travail et des repos, en cas d'accord avec les organisations syndicales mais dans la limite de l'accord de branche.
La grève couterait entre 15 et 20 millions d'euros par jour à la SNCF, accusant déjà un déficit de 50 milliards d'euros pour la fin 2015. La CGT et SUD-rail vont-ils céder? Ils ont maintenant jusqu'au 14 juin pour signer le texte. Manuel Valls a appelé les syndicats à signer un " bon accord " et à cesser un mouvement " incompréhensible ". La SNCF est l'un des sponsors de la compétition et permettra la desserte des dix villes où se tiennent les matchs. Le gouvernement laissera-t-il la grève compromettre la bonne tenue de l'Euro 2016 ? Les invités d'Arnaud Ardoin en débattent ce soir de 19h30 à 20h30 dans l'émission Ça vous regarde sur LCP.
- Philippe Juvin, député européen Les Républicains et maire de La Garenne-Colombes.
- Philippe Duron, député PS du Calvados.
- Fabien Villedieu, élu SUD-rail et conducteur de RER D.
- André Ciccodicola, journaliste à Liberté Hebdo.
Après 19 heures de pourparlers avec les quatre syndicats représentatifs des cheminots, la CFDT s'est dite prête à signer le projet d'accord soumis par la SNCF. L'Unsa devrait faire de même. Les cégétistes n'ont pas donné de position définitive. Ils estiment d'ores et déjà que le projet est " au niveau " de la réglementation actuelle et parlent même " d'améliorations arrachées par la mobilisation ". SUD-rail parle, quant à lui, de " mesurettes " contribuant à " dégrader le quotidien des cheminots ". Le principal point de discorde est l'article 49, rebaptisé ironiquement le " 49-3 " et qui a été obtenu en mai par la CFDT lors de sa négociation avec le gouvernement. Il prévoit que les entreprises puissent demander une dérogation à la durée du temps de travail et des repos, en cas d'accord avec les organisations syndicales mais dans la limite de l'accord de branche.
La grève couterait entre 15 et 20 millions d'euros par jour à la SNCF, accusant déjà un déficit de 50 milliards d'euros pour la fin 2015. La CGT et SUD-rail vont-ils céder? Ils ont maintenant jusqu'au 14 juin pour signer le texte. Manuel Valls a appelé les syndicats à signer un " bon accord " et à cesser un mouvement " incompréhensible ". La SNCF est l'un des sponsors de la compétition et permettra la desserte des dix villes où se tiennent les matchs. Le gouvernement laissera-t-il la grève compromettre la bonne tenue de l'Euro 2016 ? Les invités d'Arnaud Ardoin en débattent ce soir de 19h30 à 20h30 dans l'émission Ça vous regarde sur LCP.
- Philippe Juvin, député européen Les Républicains et maire de La Garenne-Colombes.
- Philippe Duron, député PS du Calvados.
- Fabien Villedieu, élu SUD-rail et conducteur de RER D.
- André Ciccodicola, journaliste à Liberté Hebdo.