La vidéo de ce programme sera bientôt disponible
- Souffrance animale : de la barbarie dans nos assiettes ?
MAGAZINE
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56 minutes
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au
Diffusé le
26 février 2016
Après le scandale de l'abattoir d'Alès en octobre dernier, les pratiques d'un autre établissement du Gard, cette fois-ci labellisé bio, sont pointées du doigt.
L'association de protection des animaux, L214, a diffusé mardi dernier sur internet de nouvelles images accablantes, dénonçant la cruauté des traitements infligés aux bêtes. On y découvre des moutons projetés violemment contre des barrières. Sur la chaîne d'abattage, des bêtes toujours conscientes. Ou encore des employés s'amusant à leur faire subir des décharges électriques inutiles.
Plusieurs voix se sont élevées dont celle de Stéphane Le Foll qui a manifesté son indignation et a diligenté une enquête de la Brigade nationale d'enquête vétérinaire et phytosanitaire.
Devant la polémique, l'abattoir a été fermé à titre conservatoire.
La structure est pourtant certifiée bio par l'organisme européen Ecocert. Parmi les critères d'obtention de ce label, il est indiqué que la souffrance doit être réduite au minimum. Pour le reste, les pratiques d'abatage sont presque similaires à celles d'une structure traditionnelle. L'étourdissement étant par exemple appliqué dans les deux cas.
Quelles différences donc si ce n'est un circuit-court, davantage de traçabilité et un nettoyage biologique ?
Le bien-être animal n'est-il pas en principe l'une premières préoccupations de la filière bio ? Comment mieux contrôler les pratiques ? Faut-il arrêter de manger de la viande comme le voudrait le véganisme ?
Les invités d'Arnaud Ardoin en débattent ce soir sur le plateau de Ça vous regarde, de 19h30 à 20h30 sur LCP :
Invités :
- Christian Le Lann, Président de la Confédération française de la boucherie charcuterie traiteur.
- Laurence Abeille, députée écologiste du Val-de-Marne.
- Christelle Garnier, éleveuse bio de volailles à l'exploitation La collerie dans l'Yonne.
- Brigitte Gothière, porte-parole de L214 et contributrice de Désobéir pour les animaux, Les Désobéissants, (éd. Le passager clandestin, octobre 2014).
L'association de protection des animaux, L214, a diffusé mardi dernier sur internet de nouvelles images accablantes, dénonçant la cruauté des traitements infligés aux bêtes. On y découvre des moutons projetés violemment contre des barrières. Sur la chaîne d'abattage, des bêtes toujours conscientes. Ou encore des employés s'amusant à leur faire subir des décharges électriques inutiles.
Plusieurs voix se sont élevées dont celle de Stéphane Le Foll qui a manifesté son indignation et a diligenté une enquête de la Brigade nationale d'enquête vétérinaire et phytosanitaire.
Devant la polémique, l'abattoir a été fermé à titre conservatoire.
La structure est pourtant certifiée bio par l'organisme européen Ecocert. Parmi les critères d'obtention de ce label, il est indiqué que la souffrance doit être réduite au minimum. Pour le reste, les pratiques d'abatage sont presque similaires à celles d'une structure traditionnelle. L'étourdissement étant par exemple appliqué dans les deux cas.
Quelles différences donc si ce n'est un circuit-court, davantage de traçabilité et un nettoyage biologique ?
Le bien-être animal n'est-il pas en principe l'une premières préoccupations de la filière bio ? Comment mieux contrôler les pratiques ? Faut-il arrêter de manger de la viande comme le voudrait le véganisme ?
Les invités d'Arnaud Ardoin en débattent ce soir sur le plateau de Ça vous regarde, de 19h30 à 20h30 sur LCP :
Invités :
- Christian Le Lann, Président de la Confédération française de la boucherie charcuterie traiteur.
- Laurence Abeille, députée écologiste du Val-de-Marne.
- Christelle Garnier, éleveuse bio de volailles à l'exploitation La collerie dans l'Yonne.
- Brigitte Gothière, porte-parole de L214 et contributrice de Désobéir pour les animaux, Les Désobéissants, (éd. Le passager clandestin, octobre 2014).