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Questions au Gouvernement - Questions au Gouvernement du mardi 16 mai 2023
TRAVAUX PARLEMENTAIRES
duration
2 heures
Disponible du
au
Diffusé le
16 mai 2023
La violence envers les élus, sujet majeur de ces questions au gouvernement, après la démission de Yannick Morez, maire de Saint-Brévin-les-Pins (Loire-Atlantique). Les députés ont rendu un nouvel hommage à l'édile, dont le domicile et la voiture ont été incendiés en mars dernier, et qui souhaitait transférer un centre d'accueil pour demandeurs d'asile présent sur sa commune depuis 2016. Ils ont condamné ces violences, d'une voix presqu'unanime, réclamant de nouvelles mesures de protection.
« La réponse de l'État n'a pas été à la hauteur du danger », a déploré Paul Molac (LIOT, Morbihan). « Sans doute nous pouvons nous améliorer, mais soyez sûr qu'il n'y a pas de main qui tremble contre tous ceux qui menacent les élus de la République », a plaidé Gérald Darmanin.
Sur le même sujet, quelques minutes plus tard, Christophe Béchu fustige, sans les nommer, les députés du Rassemblement national, qui ont refusé de se lever dans l'hémicycle, en hommage au maire de Saint-Brévin. « Ça n'est pas anodin de rester assis quand on met en cause l'honneur d'un élu. Se lever quelques instants, c'est un geste républicain ! », a tonné le ministre de la Transition écologique.
La séance s'est finie sur un échange au vitriol entre Mathilde Panot et Élisabeth Borne, la première, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, souhaitant à la seconde, nommée il y a tout juste un an à Matignon, un joyeux anniversaire sur un ton ironique, lui reprochant notamment ses « onze 49.3 (utilisés) depuis le début de la législature. »
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« La réponse de l'État n'a pas été à la hauteur du danger », a déploré Paul Molac (LIOT, Morbihan). « Sans doute nous pouvons nous améliorer, mais soyez sûr qu'il n'y a pas de main qui tremble contre tous ceux qui menacent les élus de la République », a plaidé Gérald Darmanin.
Sur le même sujet, quelques minutes plus tard, Christophe Béchu fustige, sans les nommer, les députés du Rassemblement national, qui ont refusé de se lever dans l'hémicycle, en hommage au maire de Saint-Brévin. « Ça n'est pas anodin de rester assis quand on met en cause l'honneur d'un élu. Se lever quelques instants, c'est un geste républicain ! », a tonné le ministre de la Transition écologique.
La séance s'est finie sur un échange au vitriol entre Mathilde Panot et Élisabeth Borne, la première, présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale, souhaitant à la seconde, nommée il y a tout juste un an à Matignon, un joyeux anniversaire sur un ton ironique, lui reprochant notamment ses « onze 49.3 (utilisés) depuis le début de la législature. »
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