Pour feuilleter cette grande aventure parlementaire, « La Séparation », entre fiction et documentaire, invite les téléspectateurs à un voyage inédit au coeur d’un débat qui dura plus de 10 mois et occupa 48 séances à la Chambre des Députés.
Réalisé par François Hanss dans l’hémicycle du Palais Bourbon, grâce à une autorisation exceptionnelle accordée en 2005 par Jean-Louis Debré, alors Président de l’Assemblée nationale, ce film met en scène le débat parlementaire.
Interprétés par de grands noms du cinéma français, les textes, écrits par Bruno Fuligni, s’inspirent directement des comptes rendus officiels des débats.
Documentaire-fiction réalisé par François Hanss et écrit par Bruno Fuligni /Durée : 80' / Année : 2005
À l’occasion des 120 ans de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État, LCP ressuscite les débats parlementaires au Palais Bourbon sur ce texte fondateur de la laïcité à la française à travers une série de portrait des députés de l’époque. Du rapporteur Aristide Briand à Jean Jaurès, en passant par l’abbé Gayraud pour la défense de l’Église et l’anticlérical Maurice Allard, les visages de la loi sont décrits et racontés par l’historien Bruno Fuligni. Des discours qui entrent en résonance avec les débats toujours actuels sur la laïcité. Une collection réalisée par Thibault Henocque.
Une collection réalisée par Thibault Henocque avec l’historien Bruno Fuligni, 4 épisodes de 3 minutes - Production LCP-Assemblée nationale

Parmi les grands visages de la loi de 1905, le rapporteur Aristide Briand joue un rôle clé : celui qui va convaincre la Chambre de voter la séparation des Églises et de l’État est un républicain convaincu, mais aussi un homme de compromis.

Parmi les grands visages de la loi de 1905, Jean Jaurès joue un rôle clé : figure du socialisme, partisan de longue date de la séparation, le député du Tarn va tenir un discours décisif, défendant une position d’équilibre permettant de rallier toute la gauche et le camp républicain au texte.

Parmi les grands visages de la loi de 1905, l’abbé Gayraud va jouer un rôle clé : défenseur de la position de l’Église, il va combattre la séparation au nom d’un idéal : celui de « l’union de la société civile et religieuse » dans une France chrétienne.

Parmi les grands visages de la loi de 1905, Maurice Allard va jouer un rôle clé : siégeant à l’extrême gauche de l’hémicycle, il incarne une laïcité radicale, prônant une séparation qui amènera une « diminution de la malfaisance de l’Église et des religions ».