La ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, invitée de Lundi, c'est politique sur LCP ce 1er décembre, a insisté sur la nécessité de trouver un "compromis" sur le budget de la sécurité sociale, tout en respectant un certain équilibre financier.
"Il n'y a pas de corde de rappel possible." Invitée de Lundi, c'est politique sur LCP ce 1er décembre, Aurore Bergé a insisté sur la nécessité de trouver un "compromis" sur la question du budget de la sécurité sociale. La ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations a estimé qu'il était "possible" d'aboutir à un accord entre les députés socialistes et les membres du socle commun.
Aurore Bergé a rappelé que son camp avait déjà fait une "grosse concession" en acceptant de suspendre la réforme des retraites. La ministre estime donc que le Parti socialiste, le gouvernement et le socle commun devront "tenir leurs engagements". Mais selon elle, la copie budgétaire finale "ne pourra pas être n'importe quel compromis, notamment sur la question du déficit".
"Sur le budget de la sécurité sociale, ça n'existe pas un plan B, il n'y a pas de corde de rappel", a aussi affirmé Aurore Bergé, quelques minutes après des déclarations similaires du Premier ministre, Sébastien Lecornu. Depuis l'hôtel de Brienne, le chef du gouvernement a rappelé qu'il ne pouvait y avoir de loi spéciale pour le budget de la sécurité sociale et qu'il n'utiliserait pas l'article 49 alinéa 3 de la Constitution.
Aurore Bergé estime que si les députés socialistes souhaitaient modifier encore le budget en "supprimant un certain nombre de recettes", alors les parlementaires devront "trouver" des postes de réduction de la dépense publique ou d'autres recettes supplémentaires.
Aurore Bergé a donc mis en garde les députés socialistes, qui souhaitent la suppression du doublement des franchises médicales : "Dire il faudrait supprimer pour tous ce doublement, cela veut dire aussi [le faire] pour ceux qui pourraient supporter ce coût, sachant déjà que dans le projet du gouvernement il y a un certain nombre de Français qui sont exemptés." Aurore Bergé a une nouvelle fois soutenu la mesure de doublement : "Je préférerais qu'on garde la copie initiale du gouvernement, parce que je pense qu'on a besoin d'assumer que l'accès aux soins, ça coûte."