A l'égal d'un Henry Kissinger pour penser diplomatie et stratégie, sur les pas de Clausewitz pour démêler guerre et paix, Raymond Aron chercha à comprendre le monde plutôt qu'à le transformer selon des fantasmes bienpensants et révolutionnaires.
Doté d'un esprit de raison et de valeurs libérales, cet écrivain-journaliste et conseiller des grands de ce monde, dont le général de Gaulle, ne s'est quasiment jamais trompé sur l'intelligibilité évènementielle du XXèmesiècle. Étudiant en Allemagne, il perçoit d'emblée ce que sera la barbarie nazie, il est contre le compromis honteux munichois en 1930, rejoint la France libre en 1940, met en garde contre l'idéologie communiste et stalinienne.
Pro-européen convaincu, il soutient la réconciliation franco-allemande, le marché commun, résiste à l'antiaméricanisme de la gauche française et même de De Gaulle.
Pour revenir sur son oeuvre Émile Malet reçoit :