Jusqu’à tout récemment, le Conseil de l’Ordre des médecins, où siègent exclusivement des médecins, et principalement des hommes, est resté sourd aux plaintes des patientes. Quand elle est saisie, la justice elle aussi peine à juger ces crimes. Cette réalité est pourtant loin d’être anecdotique. Aujourd’hui, dans l’élan du mouvement #MeToo, le mur du silence se fissure. Après le cinéma, la politique, l’audiovisuel, le sport, la parole des femmes se fait entendre de plus en plus fort pour dénoncer ces médecins délinquants.
Des femmes osent prendre la parole devant policiers et magistrats, des noms sont rendus publics, les procédures judiciaires ou auprès de l’Ordre des médecins se multiplient, les murs de nos villes se couvrent de slogans accusateurs envers les violeurs en blouse blanche et ceux qui les protègent. Jusqu'à présent tout puissants, les médecins sont contraints de se remettre en question.
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