Jacquelina, caissière; Nordine, éboueur; Katib ,chauffeur de bus; Marie, marchande de fruits et légumes; voici la « seconde ligne », celle qui, derrière les soignants, a permis à des millions de Français de continuer à vivre une vie « presque » normale pendant ces longues semaines de confinement; souvent des travailleurs de l'aube, des « invisibles », qui ont réinventé ou tout simplement poursuivi leur métier; des femmes et des hommes aux fonctions essentielles, « que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal », a dit Emmanuel Macron. Mais autant que le salaire, c'est le respect, la reconnaissance qu'ils réclament.
Une journée avec ces « invisibles au front », un magazine de Marion Becker et André Laffont