Bientôt deux séances de Questions au gouvernement par semaine à l'Assemblée nationale

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Nouvel Hemicycle
par Ludovic FAU, le Mercredi 8 novembre 2023 à 16:55, mis à jour le Jeudi 9 novembre 2023 à 12:17

L'Assemblée nationale va expérimenter le retour à deux séances de questions au gouvernement par semaine. A partir des 21 et 22 novembre, une séance viendra s'ajouter, le mercredi, à celle du mardi. Fin septembre, la présidente de l'institution, Yaël Braun-Pivet, avait annoncé sa volonté de "redynamiser" ce temps fort de la semaine parlementaire.

"Redynamiser" les Questions au gouvernement, temps fort de la semaine à l'Assemblée nationale. C'était l'objectif affiché Yaël Braun-Pivet en septembre dernier

Quelques réunions - entre la présidente l'institution et les présidents des groupes politiques du Palais-Bourbon plus tard - il a été décidé, de sources parlementaires, d'expérimenter le retour à deux séances de QAG par semaine. Cette formule devrait être mise en place à partir des mardi 21 et mercredi 22 novembre pour une durée de dix semaines. Concrètement, une séance d'1h15 aura lieu le mardi à partir de 15 heures. Et une séance de 45 minutes se tiendra le mercredi à partir de 14 heures. Ces deux séances, comme c'est le cas actuellement pour celle du mardi, feront l'objet d'une émission, en direct, sur LCP.  

Jusqu'en 2019, deux séances de Questions au gouvernement par semaine avaient lieu à l'Assemblée. Deux séances d'une heure chacune, qui commençaient à 15 heures tous les mardis et mercredis. Lors d'une réforme conduite lors de la législature précédente par le président de l'Assemblée de l'époque, Richard Ferrand, l'Assemblée était passée à une séance de deux heures par semaine, tous les mardis à partir de 15 heures. Lors de cette réforme, un "droit de réplique" des députés aux réponses des ministres avait notamment été institué. 

Mais de l'avis général, cette longue séance de deux heures, parfois répétitive, connaît un essoufflement. D'où la volonté de Yaël Braun-Pivet de "redynamiser" cet exercice instauré en 1974 dans le cadre du rôle de contrôle du gouvernement par le Parlement.