Législatives 2024 : fin du dépôt des candidatures pour le 2nd tour, plus de 210 désistements pour tenter de barrer la route au RN

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L'hémicycle de l'Assemblée nationale. LCP
L'hémicycle de l'Assemblée nationale. LCP
par LCP.fr, le Mardi 2 juillet 2024 à 17:00, mis à jour le Mercredi 3 juillet 2024 à 10:59

Les candidats qualifiés pour le second tour des législatives avaient jusqu'à 18 heures, mardi 2 juillet, pour faire à nouveau acte de candidature. Alors qu'environ 310 triangulaires, avec quelques quadrangulaires, étaient possibles après le premier tour, un peu plus de 210 candidats ont décidé de se désister, le plus souvent pour tenter d'empêcher une victoire du Rassemblement national dans leur circonscription. Consultez notre carte interactive des candidatures pour le second tour. 

Les jeux sont faits. Les candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives avaient jusqu'à 18 heures, mardi 2 juillet, pour déposer et ainsi confirmer leur candidature en préfecture.

Avec un enjeu depuis le soir du premier tour. Après le scrutin du dimanche 30 juin, environ 310 triangulaires étaient possibles, dont quelques quadrangulaires, avec une possibilité de victoire du Rassemblement national dans de nombreuses circonscriptions concernées. Depuis dimanche, dans les états-majors des partis comme sur le terrain, l'enjeu était donc de savoir combien de candidats dont les formations politiques veulent barrer la route au parti de Jordan Bardella décideraient de se désister.  

Selon un décompte effectué par LCP, 214 candidats ont décidé de se retirer, dans l'immense majorité des cas pour tenter de barrer la route au Rassemblement national dans leur circonscription. Il s'agit essentiellement de candidats qui étaient issus du Nouveau Front populaire (environ 130) et de la coalition présidentielle Ensemble (81, selon un communiqué de Renaissance).

Sur les 501 circonscriptions encore en jeu après le premier tour, à l'issue duquel 76 députés ont déjà été élus, il reste donc seulement une centaine de triangulaires, la plupart ayant lieu dans des circonscriptions où, quand il est encore présent, le Rassemblement national n'est a priori, pas en position de force dans la perspective du second tour.

Des chiffres qui vont encore légèrement évoluer et s'affiner au fur et à mesure que la liste des candidatures, qui pouvaient être déposées jusqu'à 18 heures en préfecture, va remonter au niveau national.