En 2023, le nombre de victimes de violences sexuelles a plus que doublé par rapport à 2016. Et une proposition de loi va être déposée pour que la notion de non-consentement soit intégrée dans le code pénal.
A la cour d'assises de Périgueux, en Dordogne, un jeune homme est accusé d'avoir violé à trois reprises une jeune étudiante. Il nie l'ensemble des faits et affirme que la jeune femme était consentante.
L'accusé encourt 20 années de réclusion criminelle.
Nous sommes le 22 juin 2022 dans un village du centre de la France. Il est 23 h 25 quand les gendarmes découvrent une étonnante scène de crime. Un homme devant sa maison, à moitié nu, perd son sang. A l’intérieur de la maison, une femme est assise sur un canapé. Calme, elle fume une cigarette. Elle est ivre. L’arme du crime est un couteau de cuisine dont la lame mesure 14 cm.
L’homme ne doit sa survie qu’à la rapidité des secours qu’il a appelés lui-même.
Pour tentative de meurtre sur son conjoint, sa compagne encourt la perpétuité.
« Justice en France » est entrée à la cour d’assises de Nevers.
Les jurés vont devoir juger une femme qui jusque-là menait une vie « sans histoire ».
Le passage à l’acte reste un mystère.
Dans cette salle d'audience, où les caméras sont normalement interdites, l'avenir de quatre personnes déjà condamnées est en jeu.
Lors de leur jugement, la prison leur avait été épargnée mais aucune d'elle n'a respecté ses obligations : accomplir un travail d'intérêt général, suivre un stage de prévention contre les violences conjugales par exemple.
Ces condamnés seront-ils incarcérés à la suite de l'audience ? L'enjeu est immense.
"Justice en France" filme un procès exceptionnel. Pendant deux jours, la cour d'assises du Calvados, à, Caen, va examiner dans les moindres détails l’histoire d'un fils qui a tué son père.
Lors d'un premier procès, l’accusé a été condamné à six ans de détention pour coups et blessures volontaires ayant entrainé la mort sans intention de la donner. Le parquet, ayant estimé que cette peine n'était pas à la hauteur du crime commis, a fait appel.
Une nouvelle fois, l’accusé, 34 ans, se retrouve donc devant la cour d’assises. Remis en liberté, comme la loi l'autorise dans l'attente de ce second procès, il va devoir faire face à ses juges. Et à nouveau s’expliquer sur les évènements de la soirée tragique qui s’est déroulée en 2020 et qui ont conduit au décès de son père.
La cour d’assises, lors de ce second procès, reprend le dossier. Confirmera-t-elle le 1er verdict ou pas ? L'accusé risque 20 ans de réclusion criminelle.
En France, en 2023, les services de sécurité ont recensé 271 000 victimes de violences conjugales, soit une hausse de 10% sur un an.
A Créteil, en banlieue parisienne, un juge du tribunal judiciaire tente de démêler le vrai du faux : en face de lui, un homme accusé de violences envers son ex-compagne.
Lui nie tout quand elle se bat pour raconter ce qu’elle vit au sein de sa propre maison quand son ex-mari s'introduit dans le jardin et quand il la frappe devant leur enfant.
Cet homme va-t-il être reconnu coupable ? Peut-il être condamné à de la prison ?
Chronique de la violence ordinaire qui empêche les femmes de vivre.
Dans le box des accusés, deux hommes suspectés d’être les petites mains d’un trafic de stupéfiants. Ils ont été interpellés en flagrant délit par une brigade de police, placés en garde à vue.
Ils sont jugés en comparution immédiate. Autrement dit une procédure d’urgence. L’audience se déroule au tribunal judiciaire de Marseille. Une ville confrontée à une nette augmentation de règlement de comptes sur fonds de trafics de drogue. Certains magistrats la définissent même comme une « narcoville ». Les caméras de « Justice en France » étaient présentes lors de cette procédure de traitement des infractions en temps réel, qui a pour objectif de donner une réponse pénale le plus rapidement possible. Mais vous le verrez, rien n’est jamais simple. Les preuves collectées contre les prévenus en un temps record suscitent de nombreux questionnements.