Un horloger et son neveu chirurgien fabriquent Gabriel, un homme mécanique à la beauté parfaite en lui greffant le cerveau d’un condamné à mort pourtant innocent, Bénédict Masson. Ramené à la vie, ce dernier se lance dans une quête pour retrouver les véritables coupables des crimes dont il a été accusé, porté par l’amour qu’il éprouve pour Christine, la fille de l’horloger.
Paris, 1925. Bénédict Masson, relieur bossu, laid et solitaire, éveille les soupçons de la police. Ses apprenties disparaissent les unes après les autres. Secrètement amoureux de Christine, la fille de l'horloger d'en face, il passe ses journées à l'observer. Un soir, il est témoin d'une scène étrange. Que cache l'horloger dans son grenier ?
Bénédict et Christine trouvent le comportement de la Marquise de plus en plus étrange. Elle tient des propos inquiétants sur son mari. Est-elle folle ? Quel traitement mystérieux lui est administré par le médecin hindou Sahib Khan ? Par ailleurs, dans le petit village de Corbillères, les suspicions sur Benedict s'intensifient...
Christine reçoit un message alarmant de la Marquise de Coulteray. Elle se rend à Corbillières pour demander de l'aide à Benedict. Là, une scène d'horreur l'attend : Bénédict, les mains maculées de sang, est en train de brûler le corps d'Annie, sa jeune apprentie. Est-il un monstre sanguinaire ?
Benedict apparaît désormais sous les traits de Gabriel. Il enlève Christine, et se cache chez l'herboriste. Gaillard et Quentin se lancent à leur recherche, craignant que Christine connaisse le même sort que les sept apprenties. Mais les intentions de Benedict sont tout autre...
Un nouveau meurtre de jeune femme a lieu à Corbillières. Pour l'horloger Gaillard, le coupable est Benedict, sous les traits de Gabriel. Il en informe la police. De son côté, Benedict a réussi à gagner la confiance de Christine. Bien décidés à prouver son innocence, ils doivent trouver le véritable coupable, tout en échappant à la police...
Gabriel/Bénédict confond le Marquis de Coulteray : alors qu'il séjournait aux Indes, celui-ci s'était affilié aux Thugs, secte de buveurs de sang. Pour la Dorga, avatar de la déesse Kâli et avec la complicité du docteur Sahib Khan, il organisait des cérémonies sacrificielles de jeunes filles. Gabriel arrive juste à temps pour sauver Christine, prochaine victime de ce rite macabre, enlevée par le marquis. Celui-ci est bien le véritable coupable des meurtres pour lesquels Bénédict a été condamné. Après l'avoir arrachée des griffes de Coulteray, Gabriel, conscient de n'être qu'une machine qu'il faut régulièrement remonter avec une clef, et déséspéré de ne pouvoir faire exister son amour pour Christine, préfère disparaître.