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Chaque voix compte - Sondages : qui influence qui ?

EMISSION
duration
1 heure 5 minutes
Disponible du au
Diffusé le
03 décembre 2025
À LA UNE / Sondages : qui influence qui ?

À plus d'un an de l'élection présidentielle de 2027, les instituts de sondage testent différents scénarios auprès de quelques milliers de Français. « On fait comme si c'était une prédiction, alors que ce n'est qu'une photographie à un instant donné », souligne le sociologue Hugo Touzet. « Les sondages reflètent ce qui intéresse le média qui le commande », précise-t-il. Ainsi, une enquête de l'IFOP sur les musulmans de France publiée le 18 novembre 2025 a suscité de nombreuses critiques alors qu'un autre sondage de l'institut, commandé par le CEVIPOF, sur l'antisémitisme dans les universités a été refusé par des universitaires, sur fond de contestation de méthodologie et de légitimité. Face aux critiques, le sondage a été retiré. Mais comment sont réalisées ces études ? Un questionnaire posé à quelques milliers de personnes peut-il être généralisé à 68 millions de Français ? Le bureau d'études Compas, et son Centre d'observation de la société, note que l'idée « se heurte aux transformations socio-démographiques ». Outre le quotidien national Ouest-France, rares sont les médias qui refusent les sondages. Pierre Bourdieu, sociologue et philosophe, critiquait en 1986 « un abus de science » et réclamait que « les institutions effectuent des contrôles efficaces ». Réglementés par la loi du 19 juillet 1977, les sondages fabriquent-ils réellement l'opinion ?

Invités :
- Amélie Lebreton, Présidente de « Coriolink », experte en communication,
- Mathieu Gallard, directeur d'études chez « Ipsos BVA »,
- Antoine Oberdorff, journaliste politique à « L'Opinion ».

Chroniques :
- « Quelle histoire ! » : « Steve Witkoff et Donald Trump : à la vie, à la mort » par Laurent Guimier,
- « La question qui fâche » par Fanny Guinochet.

LA QUESTION QUI FÂCHE / Les « boomers » doivent-ils passer à la caisse ?

Dans les 15 prochaines années, les Français les plus âgés vont transmettre plus de 9 000 milliards d'euros de patrimoine à leurs héritiers, selon le rapport du sénateur socialiste Alexandre Ouizille. Cette somme représente plus de deux fois et demie la dette française. Si le « flux successoral » français (la somme de patrimoine transmis en un an) est de 400 milliards d'euros en 2025, il s'élèvera à 677 milliards en 2040, d'après la Fondation Jean-Jaurès. Un phénomène qui ne réduit pas les inégalités : seulement 10 % des ménages détiennent plus de la moitié du patrimoine, et la fortune héritée représente en 2025 60 % du patrimoine, contre 35 % dans les années 1970. Le sujet était déjà revenu dans l'actualité quand la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, appelait à taxer davantage les super-héritages. Le sénateur socialiste Alexandre Ouizille propose, lui, un impôt sur les grandes successions qui générerait entre 10 et 15 milliards d'euros. Faut-il taxer la transmission des grands patrimoines ?

Invités :
- Daniel Labaronne, député « Ensemble Pour la République » d'Indre-et-Loire,
- Alexandre Ouizille, sénateur socialiste de l'Oise,
- Philippe Lottiaux, député « Rassemblement national » du Var.

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