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Chaque voix compte - Ukraine : un quatrième Noël sous les bombes ?

EMISSION
duration
1 heure 4 minutes
Disponible du au
Diffusé le
04 décembre 2025
À LA UNE / Ukraine : un quatrième Noël sous les bombes ?

En février 2022, Vladimir Poutine lançait son « opération spéciale » en Ukraine qui s'est transformée en guerre d'usure contre le peuple ukrainien. Le conflit aurait tué ou blessé au moins 1,4 million de soldats, selon le bilan du Center for Strategic and International Studies (CSIS) datant de juin 2025. Depuis le début de l'offensive, l'armée russe a pris le contrôle de 19,3 % du territoire ukrainien, d'après l'AFP. Alors que les combats perdurent sur le front, les rencontres diplomatiques se multiplient. Mardi 2 décembre, une délégation américaine rencontrait Vladimir Poutine à Moscou. Donald Trump assurait alors que le président russe souhaite « mettre fin à la guerre ». Jeudi 4 décembre, c'est au tour du négociateur ukrainien de se rendre aux Etats-Unis pour préparer une potentielle négociation avec les Russes, après une rencontre à Bruxelles. En visite en Chine, Emmanuel Macron compte sur le soutien du président Xi Jinping pour « se joindre à notre appel et à nos efforts pour parvenir dans les meilleurs délais à tout le moins à un cessez-le-feu ». Comment mettre un terme à la guerre en Ukraine ?

Invités :
- Anastasia Fomitchova, engagée volontaire en Ukraine, docteure en science politique franco-ukrainienne, autrice de « Volia » (Grasset),
- Jean-Michel Jacques, député « Ensemble Pour la République » du Morbihan, Président de la commission de la défense nationale et des armées,
- Bénédicte Tassart, rédactrice en chef du service international de RTL.

Chronique :
- « Le mot du jour » : GUERRE par Mariette Darrigrand,
- « Quelle Histoire ! » : Louis Sarkozy, le château de mon père par Laurent Guimier.

LA QUESTION QUI FÂCHE / Qu'attend-on pour interdire le protoxyde d'azote ?

Une succession de faits divers dramatiques ont fait du protoxyde d'azote la nouvelle cible des législateurs. Normalement utilisé pour des anesthésies locales, en médecine d'urgence, mais aussi comme additif alimentaire (notamment dans les bombes de chantilly), son usage a été détourné et le voilà transformé en stupéfiant. « Les jeunes sont particulièrement attirés par cette substance pour plusieurs raisons. Elle est très facilement accessible, bon marché, indétectable après consommation et, surtout, elle est perçue comme légale et peu dangereuse », expliquait le député LFI Idir Boumertit, rapporteur d'une proposition de loi visant à interdire la vente du protoxyde d'azote aux particuliers. Un texte adopté en première lecture en janvier 2025, mais bloqué par une initiative du Sénat : « Sur le plan européen, ce n'est pas possible d'interdire un produit qui sert aux boulangers, aux hôpitaux, aux horlogers mais aussi aux particuliers pour faire de la chantilly », défend Ahmed Laouedj, sénateur du Parti radical de gauche. La proposition sénatoriale, « visant à renforcer la lutte contre les usages détournés », propose de punir d'un an de prison et d'une amende de troisième classe l'usage détourné. Les deux textes ayant été adoptés, le gouvernement devra choisir entre eux. Comme ce produit n'est pas considéré comme un stupéfiant en tant que tel, « les actions des forces de l'ordre et des magistrats sont limitées », résume le sénateur. Alors, comment limiter l'usage détourné du protoxyde d'azote ?

Invités :
- Joëlle Mélin, députée « Rassemblement National » des Bouches-du-Rhône,
- Vincent Ledoux, député « Ensemble Pour la République » du Nord,
- Professeur Amine Benyamina, psychiatre, addictologue, Président de l'association « Addictions France ».

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