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Chaque voix compte - Une rentrée parlementaire... sans gouvernement !

EMISSION
duration
1 heure 5 minutes
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Diffusé le
01 octobre 2025
À LA UNE / Une rentrée parlementaire... sans gouvernement !

Le 1er octobre 2025, les députés ont voté pour élire les membres du bureau de l'Assemblée nationale, organe de direction stratégique chargé d'organiser les travaux parlementaires. Ce renouvellement intervient dans un contexte marqué par l'absence de gouvernement formé et à l'approche de la date limite du dépôt du projet de loi de finances. Après des débats en interne, les députés du socle commun se sont mis d'accord pour voter pour une liste bloquée de six vice-présidents, représentative de la tripartition de l'hémicycle : deux postes ont été accordés au Nouveau Front Populaire, deux aux partis proches du Président de la République et deux au RN. Cette élection a ainsi acté le retour du Rassemblement national aux postes clés de l'Assemblée puisque Sébastien Chenu et Hélène Laporte ont été élus vice-présidents. Cette rentrée parlementaire marque-t-elle une étape supplémentaire dans la stratégie de « normalisation » du RN ?

Invités :
- Mathieu Plane, économiste, directeur adjoint à l'OFCE
- Thibaud Mulier, constitutionnaliste, Maître de conférences en droit public à l'Université Paris Nanterre
- Elsa Mondin-Gava, journaliste LCP
- En visioconférence : Denis Gravouil, secrétaire confédéral de la CGT, en charge des négociations sur les retraites


Chroniques :
« Les off de Lou » : À quand un nouveau gouvernement ? par Lou Fritel

« Quelle histoire ! » : Condamnation de Nicolas Sarkozy, la riposte des juges par Laurent Guimier

LA QUESTION QUI FÂCHE / Attaques contre les juges : l'État de droit est-il en danger ?

Jeudi 25 septembre 2025, le Tribunal correctionnel de Paris a condamné Nicolas Sarkozy à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs avec mandat de dépôt à effet différé. Dans une interview pour le Journal du dimanche (JDD), l'ancien président de la République fustigeait une condamnation qui « violait toutes les limites de l'Etat de droit ». Selon le président du tribunal judiciaire de Paris, Peimane Ghaleh-Marzban, interviewé sur France Inter, ce qui « est une atteinte à l'Etat de droit, ce sont des menaces contre les juges ». Abondant dans son sens, une vingtaine d'avocats ont déposé ce mercredi 1er octobre une plainte contre l'ex-chef de l'Etat pour « outrage à magistrat » et « atteinte à l'autorité de la justice », pointant du doigt ses propos tenus au JDD. L'ancien Président encoure six mois de prison et 7 500 euros d'amende pour « atteinte à l'autorité », et jusqu'à 1 an de prison et 15 000 euros d'amende pour « outrage à magistrat ». Dans quelle mesure peut-on critiquer la Justice en France ?

Invités :
- Ian Boucard, député « Droite Républicaine » du Territoire de Belfort
- Violette Spillebout, députée « Ensemble Pour la République » du Nord
- Colette Capdevielle, députée socialiste des Pyrénées-Atlantiques

« Chaque Voix compte », votre rendez-vous quotidien qui prend le pouls de la société : un débat, animé par Adeline François, en prise directe avec l'actualité politique, parlementaire, sociale ou économique.

Un carrefour d'opinions où ministres, députés, élus locaux, experts et personnalités de la société civile font entendre leur voix.