Invité le 13 mars dernier par une radio italienne, Antonio Tajani a provoqué l'indignation de la plupart des eurodéputés. Le Président du Parlement européen a déclaré que Benito Mussolini, avait fait « des choses positives » pour l'Italie, mettant en avant les infrastructures construites par le dictateur. Une déclaration déplacée pour certains députés, dont Philippe Lamberts (coprésident du groupe des Verts) qui n'a pas hésité à demander sa démission. Antonio Tajani a présenté ses excuses quelques heures plus tard.
À l'approche des élections européennes, Europe Hebdo continue son tour d'Europe. Cette semaine, direction la Grèce. Le pays, qui a traversé une grave crise économique renoue enfin avec la croissance. Les politiques de rigueurs étaient-elles donc nécessaires ? Quelles conséquences ont-elles eu sur le pays et sur ses relations avec l'Union européenne ?
Invités :
Jurek KUCZKIEWICZ, spécialiste de l'Union Européenne au journal belge "Le Soir"
Wolf KLINZ, député européen, groupe Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l'Europe (Allemagne)
Marie-Christine VERGIAT, députée européenne, groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (France)
Isabelle THOMAS, députée européenne, groupe Alliance Progressiste des Socialistes et Démocrates (France)