Après quinze mois de guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée par les attaques terroristes du 7 octobre, un accord pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération d'otages israéliens a été trouvé, ont annoncé hier, mercredi 15 janvier, le Qatar et les Etats-Unis. Une perspective qui a suscité de nombreuses réactions politiques en France, entre espoir et vigilance.
Un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et la libération de trente-trois otages israéliens : tels sont les termes de l'accord de trêve entre Israël et le Hamas. Sur son compte X, le président de la République, Emmanuel Macron, a réagi : "Soulagement immense pour les Gazaouis, espoir pour les otages et leurs familles". "Ce soir, mes pensées vont à Ofer et Ohad. L’accord doit être respecté. Les otages, libérés. Les Gazaouis, secourus. Une solution politique doit advenir", a-t-il aussi souligné.
Le Premier ministre a pour sa part évoqué une "lueur d'espoir pour les civils" et "pour la première fois un chemin vers le soulagement". Et François Bayrou d'ajouter : "La France œuvrera à la poursuite de cette voie. Pensée à nos deux compatriotes, Ohad et Ofer".
Dès jeudi soir, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a salué "une étape porteuse d'espoir dans une région meurtrie", avant de faire part de ses "pensées pour les otages israéliens, leurs proches et les civils gazaouis". Interrogée sur le plateau de TF1 ce jeudi matin, elle a évoqué plus particulièrement les "deux otages français (...) avec un bébé qui a passé plus de temps en captivité qu'en liberté", et les "civils à Gaza qui sont sous les bombardements", avant d'espérer "que l'on puisse enfin s'engager sur le chemin de la paix dans la région".
"Enfin l’espoir se lève au proche-Orient", a pour sa part réagi le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, avant de se projeter sur l'avenir : "Il faut maintenant mettre la force diplomatique de la France au service d’une paix juste et durable, c’est à dire deux États garantis dans leur souveraineté et leur sécurité".
"Puisse le cessez-le-feu tenir et la vie des survivants être épargnée désormais. Que les otages et les prisonniers retournent à la vie et que s'adoucissent les cicatrices de leurs plaies physiques et morales", a écrit sur X Jean-Luc Mélenchon. Et d'estimer que le "futur" ne devra pas oublier, selon lui et au regard de la situation de Gaza, "la culpabilité et la honte qui est celle de nos gouvernants qui ont laissé faire, regardé ailleurs et encouragé le massacre".