Gouvernement Attal : 11 ministres de plein exercice et 3 ministres déléguées, le gouvernement sera complété dans les prochains jours

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Gabriel Attal LCP 19 juin 2023
Gabriel Attal en juin 2023 à l'Assemblée nationale (© LCP)
par Ludovic FAU, le Jeudi 11 janvier 2024 à 15:54, mis à jour le Vendredi 12 janvier 2024 à 15:05

Les principaux membres du gouvernement de Gabriel Attal ont été nommés jeudi 11 janvier. Parmi les 11 ministres de plein exercice qui composent l'équipe gouvernementale, 8 faisaient déjà partie de l'équipe d'Elisabeth Borne et 3 font leur entrée au gouvernement. En outre, 3 ministres déléguées auprès du Premier ministre ont été nommées. Le gouvernement sera complété par la nomination d'autres ministres délégués, ainsi que de secrétaires d'Etat dans les prochains jours. 

Ce n'est pas par un simple communiqué de l'Elysée, mais par une déclaration du secrétaire général de la présidence de la République, Alexis Kohler, que les noms des principaux ministres du gouvernement ont été dévoilés ce jeudi 11 janvier. Comme une volonté de solenniser cette annonce.

Ont été nommés, onze ministres de plein exercice, ainsi que trois ministres déléguées rattachées au Premier ministre. Le gouvernement sera complété par la nomination de secrétaires d'Etat dans les prochains jours. Un premier Conseil des ministres aura lieu vendredi 12 janvier à l'Elysée. 

Dans l'ordre protocolaire, les ministres de plein exercice du gouvernement Attal sont : 

  • Ministre de l'Economie, des Finances, de la Souveraineté industrielle et numérique : Bruno Le Maire, qui poursuit à cette fonction.
     
  • Ministre de l'Intérieur et des Outre-mer : Gérald Darmanin, qui poursuit à cette fonction. 
     
  • Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités : Catherine Vautrin, ancienne députée UMP puis LR, a occupé plusieurs fonctions ministérielles lors du second mandat de Jacques Chirac à la présidence de la République. Son nom avait circulé pour être Première ministre suite à la réélection d'Emmanuel Macron en 2022, mais c'était finalement Elisabeth Borne qui avait été nommée à Matignon. Elle succède à Olivier Dussopt au Travail et à Aurélien Rousseau (qui avait démissionné suite à l'adoption de la loi immigration) à la Santé.
     
  • Ministre de l'Education, de la Jeunesse, des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques : Amélie Oudéa-Castéra, qui était jusque-là ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Elle reprend le ministère de l'Education nationale et de la Jeunesse, dont Gabriel Attal était le titulaire dans précédent gouvernement. 
     
  • Ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire : Marc Fesneau, qui poursuit à cette fonction. 
     
  • Ministre de la Culture : Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice lorsque Nicolas Sarkozy était président de la République, elle était jusque-là maire Les Républicains du 7e arrondissement de Paris. Elle succède à Rima Abdul-Malak. 
     
  • Ministre des Armées : Sébastien Lecornu, qui poursuit à cette fonction.
     
  • Garde des Sceaux, ministre de la Justice : Eric Dupond-Moretti, qui poursuit à cette fonction. 
     
  • Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères : Stéphane Séjourné, qui était jusque-là député européen et président du groupe Renew Europe au Parlement européen. Il est par ailleurs secrétaire général du parti Renaissance. 
     
  • Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : Christophe Béchu, qui poursuit à cette fonction. 
     
  • Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche : Sylvie Retailleau, qui poursuit à cette fonction. 

Sont nommées ministres déléguées auprès du Premier ministre : 

  • Ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, Porte-parole du gouvernement :  Prisca Thevenot, qui était jusque-là secrétaire d'Etat chargée de la Jeunesse et du Service national universel. 
     
  • Ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement : Marie Lebec, qui était jusque-là députée Renaissance. 
     
  • Ministre déléguée chargée de l'Egalité femmes-hommes et de la Lutte contre les discriminations : Aurore Bergé, qui était jusque-là ministre des Solidarités et des Familles.