Immigration : Yaël Braun-Pivet souhaite que le projet de loi soit "voté définitivement avant la fin de l'année"

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Yaël Braun-Pivet au perchoir de l'Assemblée en février 2023
Yaël Braun-Pivet au perchoir de l'Assemblée en février 2023 (Ludovic MARIN / AFP)
par Ludovic FAU, le Lundi 16 octobre 2023 à 08:30, mis à jour le Mardi 28 novembre 2023 à 09:52

La présidente de l'Assemblée nationale a souhaité, lundi 16 octobre, que le projet de loi sur l'immigration soit examiné dès le mois de décembre à l'Assemblée nationale, afin que le texte puisse être "voté définitivement" par le Parlement "avant la fin de l'année". 

Accélérer. Invitée de France 2, lundi 16 octobre, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), a souhaité que le projet de loi sur l'immigration soit examiné l'Assemblée nationale "dès le mois de décembre". Objectif : que le texte puisse être "voté définitivement" par le Parlement "avant la fin de l'année", alors que lors de l'attentat perpétré à Arras, vendredi, un étranger radicalisé a tué un professeur et fait trois blessés. 

Présenté en Conseil des ministres en février dernier, le projet de loi "pour contrôler l'immigration, améliorer l'intégration" est inscrit à l'ordre du jour du Sénat à partir du 6 novembre. Jusque-là, il était question d'un examen à l'Assemblée nationale en début d'année prochaine. Yaël Braun-Pivet plaide donc pour une accélération du calendrier. 

Quand nous avons des des personnes qui ne sont pas intégrées, qui sont radicalisées, qui vouent une haine farouche à la République, il faut effectivement pouvoir les éloigner. Yaël Braun-Pivet

"Quand nous avons des personnes qui ne sont pas intégrées, qui sont radicalisées, qui vouent une haine farouche à la République, il ne faut pas tergiverser et il faut effectivement pouvoir les éloigner", a-t-elle souligné, rappelant que le projet de loi  prévoyait de nouvelles possibilités en la matière. 

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Yaël Braun-Pivet a, par ailleurs, considéré qu'il fallait "maintenir" dans le texte la mesure ouvrant la voie à des régularisations, sous conditions, dans les métiers en tension, pour parvenir à une loi "équilibrée" sans faire "d'amalgame" vis-à-vis des étrangers "qui veulent s'intégrer, qui travaillent, qui occupent des emplois dont personne ne veut aujourd'hui et qui sont utiles à notre pays".  

"Nous pouvons agir dans les deux mois qui viennent, je demande à chacun d'être responsable", a déclaré la présidente de l'Assemblée nationale, qui estime possible de trouver une "large majorité" pour voter le projet de loi.