Les députés ont entamé, lundi 12 mai 2025, l'examen des propositions de loi relative à « l'accompagnement et aux soins palliatifs » et sur le « droit à l'aide à mourir ». En effet, François Bayrou avait scindé, en janvier 2025, la proposition de loi initiale sur la fin de vie en deux textes distincts afin de débattre sur les soins palliatifs et l'aide active à mourir de manière indépendante et différenciée. Les débats sur un premier projet de loi porté par la ministre Catherine Vautrin ont été suspendus à cause de la dissolution en juillet 2024. La proposition de loi relevant des soins palliatifs déposée en 2025 reprend les grands principes du projet de loi de Catherine Vautrin. Selon le ministère de la santé, 19 départements français étaient encore dépourvus d'unité de soins palliatifs en 2024. C'est pourquoi le texte discuté par les députés veut doter tous les départements et garantir un droit opposable aux soins palliatifs. Il propose également de renforcer la formation initiale et continue des professionnels de santé en matière de soins palliatifs. Le texte entend aller plus loin en prenant en compte l'accompagnement « psychologique et social » des proches du patient, même après le décès de celui-ci. Que pense le personnel soignant de cette réforme ?
Invités :
- Philippe Vigier, député « Les démocrates » d'Eure-et-Loir,
- Philippe Juvin, député « Droite républicaine » des Hauts-de-Seine,
- Anne Vivien, médecin, vice-présidente de l'ADMD,
- Jeanne Amourous, infirmière en soins palliatifs, membre de la SFAP.
INTERVIEW FRANC-PARLER / Sandrine Josso et Véronique Guillotin : soumission chimique, un rapport et 50 préconisations
La députée Sandrine Josso et la sénatrice Véronique Guillotin ont présenté, le 13 mai 2025, les conclusions d'un groupe de travail pluridisciplinaire consacré à la soumission chimique. Lancé en avril 2024 par le gouvernement de Gabriel Attal, ce rapport fait écho au procès très médiatisé de Mazan, qui a mis en lumière l'ampleur et la gravité d'un phénomène méconnu. Dans le cadre de ce procès, Dominique Pelicot a été condamné à vingt ans de réclusion criminelle pour avoir notamment drogué sa compagne afin de la livrer à des viols organisés. La députée Sandrine Josso, elle-même victime de soumission chimique, porte ce combat avec une dimension personnelle et politique. Selon le dernier rapport du Centre de référence des agressions facilitées par les substances (CRAFS), 1 229 signalements de soumission chimique ont été recensés en 2022, contre 727 en 2021 et 539 en 2020. Mais le rapport parlementaire prévient : « ces chiffres représentent toutefois une estimation infinitésimale des situations ». Plusieurs facteurs expliquent cette sous-estimation : le « manque d'informations relatif à ce phénomène », « le symptôme d'amnésie caractéristique de ce mode opératoire » ou encore les carences en infrastructures médicales permettant d'analyser rapidement le sang et l'urine des personnes présumées victimes. Alors, quelles mesures les deux élues préconisent-elles pour endiguer ce fléau ?
Grandes invitées :
- Sandrine Josso, députée « Les démocrates » de Loire-Atlantique
- Véronique Guillotin, sénatrice « Rassemblement démocratique et social européen » de Meurthe-et-Moselle
LA QUESTION QUI FÂCHE / Faut-il interdire les réseaux sociaux aux moins de 15 ans ?
Invités :
- Laure Miller, députée « Ensemble Pour la République » de la Marne,
- Louis Boyard, député « La France Insoumise » du Val-de-Marne.