Vendredi 13 novembre 2015, trois attaques terroristes frappent la capitale française. D'abord à proximité du Stade de France, où se joue le match amical entre l'équipe de France de football et l'Allemagne. Viennent ensuite des fusillades dans des terrasses des 10e et 11e arrondissements de Paris, avant que trois terroristes n'entrent dans la salle de concert du Bataclan, alors que le groupe américain de rock, Eagles of Death Metal, se produisait devant 1 500 personnes. Présent au Stade de France, François Hollande, alors Président de la République, décrit dans la nuit « un acte de guerre commis par une armée terroriste ». Ils sont 131 à avoir été assassinés ce 13 novembre, et plus de 400 personnes ont été blessées. En 2022 s'achevait le procès historique de cette soirée, et le seul survivant des commandos terroristes, Salah Abdeslam, était condamné à la perpétuité incompressible. Dix ans après cet événement qui a marqué la France entière, LCP diffuse et co-produit le documentaire « Vendredi noir » du journaliste Daniel Psenny. Lui-même frappé par une balle des terroristes, Daniel Psenny a recueilli les témoignages des victimes du Bataclan qu'il avait filmées ce soir-là. Le récit de leurs souvenirs est bouleversant. Que reste-t-il de cette nuit meurtrière dans la mémoire collective ?
Invités :
- Daniel Psenny, réalisateur de « Vendredi noir »,
- Denis Peschanski, historien, directeur de recherche émérite au CNRS, auteur de « Faire face » (Flammarion),
- Sandrine Larremendy, psychologue clinicienne, psychocriminologue.
Les chroniques :
- « 13 novembre 2015, François Hollande était Président » par Anna Cabana,
- « Quelle histoire ! » : Sainte-Soline, la vérité des caméras-piétons par Laurent Guimier.
LA QUESTION QUI FÂCHE / L'État français est-il trop généreux ?
« L'Etat français a été très généreux jusqu'ici », affirmait mardi 4 novembre 2025, Jean-Pierre Farandou, le ministre du travail et des solidarités. Dans son projet de loi de finances pour 2026, le gouvernement propose de modifier la prime de Noël. Mise en place en 1998 par le gouvernement de Lionel Jospin et versée à la mi-décembre aux bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l'allocation de solidarité spécifique (ASS) de France Travail, l'allocation équivalent retraite (AER) ou la prime forfaitaire pour reprise d'activité (PRFA), cette prime exceptionnelle de fin d'année bénéficiait en 2024 à plus de 2,2 millions de ménages. En 2024, son montant variait de 152,45 euros à 503,09 euros selon le nombre d'enfants à charge, pour une enveloppe initiale de 466,5 millions d'euros. Le budget de 2026 prévoit moitié moins, soit 261,5 millions d'euros, avec la volonté d'exclure les foyers sans enfant. « C'est honteux. C'est indécent. Ce n'est pas parce qu'on n'a pas d'enfants qu'on ne fête pas Noël », a déclaré la patronne de la CGT, Sophie Binet. « L'Etat donne énormément, c'est devenu un Etat nounou, et il prélève énormément pour donner tous ces cadeaux », a affirmé dans l'hémicycle le député macroniste Guillaume Kasbarian. La France verse-t-elle trop d'allocations ?
Invités :
- Marianne Maximi, députée « La France Insoumise » du Puy-de-Dôme,
- Jean-René Cazeneuve, député « Ensemble pour la République » du Gers,
- Gérault Verny, député « Union des Droites pour la République » des Bouches-du-Rhône.