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Chaque voix compte - Nicolas Sarkozy : un Président de la République en prison

EMISSION
duration
1 heure 5 minutes
Disponible du au
Diffusé le
21 octobre 2025
À LA UNE / Nicolas Sarkozy : un Président de la République en prison

« Ce n'est pas un ancien Président de la République que l'on enferme ce matin, c'est un innocent », écrivait mardi 21 octobre 2025 Nicolas Sarkozy dans un communiqué publié sur ses réseaux sociaux. L'ancien chef de l'Etat a fait son entrée dans la prison de la Santé, à Paris, après sa condamnation à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l'affaire des financements libyens. « J'éprouve une peine profonde pour la France qui se trouve humiliée », a ajouté celui qui a fait appel de sa condamnation. A peine arrivé derrière les murs de la prison, l'un de ses avocats, Christophe Ingrain, a annoncé le dépôt d'une demande de mise en liberté. « La cour d'appel a deux mois pour statuer », a précisé l'avocat de Nicolas Sarkozy, avant d'expliquer que l'ancien Président « y est pour un minimum de trois semaines ou d'un mois ». Enfermé dans le quartier d'isolement, Nicolas Sarkozy sera « seul, tout le temps », indiquait Flavie Rault, ancienne directrice adjointe de la prison de la Santé. Cellule de neuf mètres carrés, téléphone fixe sur écoute avec numéros préenregistrés, une dizaine de photos de famille, promenade quotidienne d'une heure, salle de sport... Quelles seront les conditions de détention de Nicolas Sarkozy, premier Président de la République incarcéré ?

Invités :
- Matthieu Aron, grand reporter au « Nouvel Obs »,
- Evelyne Sire-Marin, magistrate honoraire, vice-présidente de la Ligue des Droits de l'Homme,
- Joaquim Pueyo, ancien directeur des prisons de Fresnes et de Fleury-Merogis, maire divers gauche d'Alençon.
La chronique économique de Fanny Guinochet
« Quelle histoire ! » : King Donald Trump, le show par Laurent Guimier

LA QUESTION QUI FÂCHE / L'Etat français a-t-il abandonné ses musées ?
En sept minutes, dans la matinée du dimanche 19 octobre 2025, huit bijoux d'une valeur de 88 millions d'euros ont été dérobés de la galerie d'Apollon du musée du Louvre, à Paris. « Une atteinte à un patrimoine que nous chérissons », a dénoncé dans la soirée Emmanuel Macron sur le réseau social X, avant de promettre que « nous retrouverons les oeuvres et les auteurs seront traduits en justice ». Lundi 20, Franceinfo a publié des extraits d'un rapport de la Cour des comptes pointant des retards « considérables » et « persistants » dans la mise aux normes des installations techniques du Louvre. Seulement un tiers des salles du musée parisien seraient équipées d'au moins une caméra. « Les montants engagés sont de faible ampleur au regard des besoins estimés », affirme la Cour, alors que le syndicat SUD-Culture critique un fléchage « systématique » des budgets et effectifs « vers des activités annexes » comme « dans les diners en ville (soirées de gala, visites VIP...) ». En juin 2025, les salariés du musée le plus visité au monde étaient entrés en grève pour dénoncer un sous-effectif. Depuis le début du mois de septembre, trois autres musées ont été cambriolés (le musée national de la porcelaine de Limoges, le Muséum national d'histoire naturelle de Paris et le musée Jacques Chirac de Sarran, en Corrèze). Les 1 200 musées français font aussi face à des baisses de subventions, la dernière ayant eu lieu en cours d'année 2024, avec une coupe de 100 millions d'euros. Les moyens alloués aux musées français sont-ils dorénavant insuffisants ?

Invités :
- Alexandre Portier, député « Droite Républicaine » du Rhône,
- Maxime Michelet, député « Union des Droites pour la République » de la Marne,
- Monique de Marco, sénatrice écologiste de la Gironde.

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