Dépression Kirk : des locaux de l'Assemblée nationale brièvement touchés par une inondation lors des fortes pluies

Deux bâtiments de l'Assemblée nationale ont dû être évacués, mercredi 9 octobre au soir, en raison d'importantes infiltrations d'eau, alors que les très fortes pluies de la dépression Kirk tombaient sur Paris. Il s'agit de bâtiments dans lesquels se trouvent des salles de travail et de réunion, ainsi que des bureaux de députés. Le Palais-Bourbon lui-même, où se trouve notamment l'hémicycle, n'a pas été touché. 

Plusieurs élus ont partagé des images des écoulements d'eau, à l'instar de François Ruffin (groupe Ecologiste et social), qui a assorti sa vidéo publiée sur X (ex-Twitter) d'un commentaire ironique : "Après le gouvernement, c'est l'Assemblée qui prend l'eau." Un message republié par David Amiel : "François Hollande, vous avez un alibi ?", a plaisanté le député Ensemble pour la République.

"Nous voilà réfugiés climatiques" a, quant à lui, écrit l'écologiste Sébastien Peytavie, qui a publié d'autres images sur son compte X dont l'une montrant la salle Victor Hugo inondée. Tandis que sur le même réseau social, Jérôme Buisson (groupe Rassemblement national) a, lui aussi, fait référence à l'ancien Président : "Depuis que François Hollande est député, la pluie nous suit même à l'intérieur".

C'est aux alentours de 20 heures qu'une alarme incendie a retenti dans les locaux du 101, rue de l'Université, interrompant notamment Denis Masseglia (groupe Ensemble pour la République) qui, depuis son bureau, était en direct vidéo sur ses réseaux sociaux. Les locaux ont alors été évacués, comme l'ont ensuite indiqué le député EPR, ainsi que Virginie Duby-Muller (apparentée au groupe Droite républicaine). Ce jeudi matin, les services de l'Assemblée ont indiqué que c'est "le reflux d'une canalisation municipale" qui a provoqué l'inondation de "sous-sols de bâtiments annexes". 

"Je tiens à saluer le professionnalisme et l’engagement des agents de l’Assemblée nationale et des sapeurs-pompiers de Paris face aux dégâts que connaissent plusieurs bâtiments parlementaires ce soir", a écrit sur son compte X la questeure Brigitte Klinkert, qui explique que "tout est mis en œuvre pour assurer la sécurité des députés et des agents  et pour limiter les conséquences de ces intempéries sur le travail parlementaire". 

Jeudi matin, l'Assemblée a fait savoir que : "Cet événement n'a pas de conséquences sur les travaux de l'Assemblée nationale qui peuvent se poursuivre normalement".