[DIRECT] Déclaration de politique générale de François Bayrou à l'Assemblée nationale : retrouvez les principales annonces du Premier ministre

Actualité
Image
François Bayrou LCP 14/01/2025
François Bayrou à l'Assemblée nationale, le 14 janvier 2025 (© LCP)
par LCP.fr, le Mardi 14 janvier 2025 à 14:01, mis à jour le Mardi 14 janvier 2025 à 18:54

Le Premier ministre, François Bayrou, prononce sa déclaration de politique générale ce mardi 14 janvier, à l'Assemblée nationale. Suivez son discours et les réponses des groupes politiques en direct vidéo sur cette page. Retrouvez aussi les principales annonces du Premier ministre.

16h32 : Bayrou termine son discours qui aura duré 1h30


16h28 : Il n'y aura pas de déremboursement de certains médicaments

Sur la question de la santé, François Bayrou  annonce une "hausse notable de l'Ondam", pour "améliorer les conditions de travail des soignants et protéger les plus fragiles". Par ailleurs, "la mesure de déremboursement de certains médicaments et des consultations ne sera pas reprise".

 

"Je tiens à confirmer le remboursement intégral des fauteuils roulants dès 2025", a également déclaré le Premier ministre. Cette mesure, qui est une promesse du président Emmanuel Macron remontant à avril 2023, tarde à se mettre en place. Une proposition de loi en ce sens, portée par le député Sébastien Peytavie (Générations), a été votée à l'unanimité en décembre à l'Assemblée. 

Tweet URL

16h24 : La santé mentale reste "la grande cause nationale de 2025"

Pour 2025, François Bayrou reprend la "grande cause nationale" décidée par Michel Barnier, à savoir la santé mentale. 


16h20 : L'effort demandé aux collectivités territoriales abaissé

"Sur le plan financier, l’effort financier demandé aux collectivités sera ramené, comme les débats parlementaires l’ont confirmé, de 5 milliards initialement à 2,2 milliards en 2025. J’ai tout à fait confiance dans la capacité des élus à mener cet effort", a déclaré le Premier ministre.


16h15 : "Les forces politiques" de Nouvelle-Calédonie reçues en janvier à Paris

François Bayrou invitera en janvier "les forces politiques" de Nouvelle-Calédonie à ouvrir des négociations à Paris "qui devront aboutir à la fin de ce trimestre". L'adoption par l'Assemblée nationale d'une réforme très controversée du corps électoral calédonien avait déclenché des émeutes massives en mai, qui "ont plongé ce territoire dans un profond marasme", a rappelé le Premier ministre, souhaitant la reprise du "processus politique" sous la houlette du ministre des Outre-mer, Manuel Valls.


16h10 : "Vous avez raison, Parcoursup est une question"

François Bayrou estime que "vouloir sélectionner précocement, sans qu'aient muri l'esprit et les attentes, est une erreur, en tout cas une faiblesse". Alors, le Premier ministre appelle à "ouvrir les portes", "sans doute en inventant, la période d'année d'articulation entre l'enseignement secondaire et supérieur". "Ces jeunes, si on les  écarte dès la classe de seconde, on rend à la nation le plus mauvais des services", poursuit-il, avant d'ajouter sur la question de l'orientation scolaire : "Ce que je trouve regrettable, c'est que très tôt les choses se jouent, trop tôt pour ceux qui n'appartiennent pas aux milieux favorisés."


15h55 : "Je réactiverai le comité interministériel de contrôle de l’immigration"

Tweet URL

15h52 : "Une évolution constitutionnelle fin 2025" pour la Corse

François Bayrou promet de "respecter" le calendrier "pour aboutir à une évolution constitutionnelle fin 2025" pour la Corse. Le processus dit de Beauvau, visant à accorder davantage d'autonomie à la Corse, avait été initié en 2022 par Gérald Darmanin, alors ministre de l'Intérieur, à la demande d'Emmanuel Macron. Mais la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024 avait mis un terme aux discussions, laissant de nombreux élus corses craindre l'abandon du projet.


15h49 : "Nous avons négligé le mouvement des Gilets jaunes"

A ses yeux, le mouvement des Gilets jaunes a été "négligé". Alors le Premier ministre annonce vouloir "reprendre l'étude des cahiers de doléances", afin que "s'expriment dans notre société (...) les attentes souvent les plus inexprimées, qui sont celles des milieux sociaux exclus du pouvoir". 


15h45 : Bayrou veut "avancer" sur la proportionnelle et le cumul des mandats

Le sujet lui tient particulièrement à coeur depuis des années. Lors de sa DPG, le Premier ministre a proposé "que nous avancions sur la réforme du mode scrutin législatif", dans un débat où "chacun pourra exprimer sa position". "Il y a une discussion à avoir." Selon lui, "cette adoption du principe proportionnel (...) s'accompagnera probablement de la question de l'exercice simultané d'une responsabilité locale et nationale".

Tweet URL

15h40 : "Je souhaite la création d'une banque de la démocratie"

Outre la création d’un fonds spécial "entièrement dédié à la réforme de l'Etat", le Premier ministre dit souhaiter "la création d'une banque de la démocratie pour que les financements de partis politiques et des campagnes ne dépendent plus d'organismes privés". 

Tweet URL

15h37 : La France abaisse sa prévision de croissance pour 2025 à 0,9%

François Bayrou annonce une baisse de la prévision de croissance pour 2025 à 0,9%, contre 1,1% précédemment. Et la France vise un déficit public à 5,4% du PIB en 2025.


15h32 : "Je choisis de remettre le sujet [des retraites] en chantier"

C'était l'un des sujets très attendus. Sur la question des retraites, le Premier ministre annonce "remettre" le dossier "en chantier avec les partenaires sociaux pour un temps bref". Après la remise d'un rapport par la Cour des comptes sur "l'état précis du financement du système des retraites", une délégation se réunira pendant trois mois afin de "rechercher une voie de réforme nouvelle sans aucun totem et tabou, pas même l'âge de la retraite". Seule une condition : le respect de l'équilibre financier. 

Tweet URL

"Toutes les pistes méritent d'être explorées", insiste François Bayrou, pour qui "rien n'est fermé". "Si au cours de ce conclave, cette délégation trouve un équilibre (...), le Parlement en sera saisi lors du prochain projet de loi de financement ou avant." Par contre, si aucun accord n'est trouvé par les partenaires sociaux, "c'est la réforme actuelle qui continuerait à s'appliquer".

Une première réunion des partenaires sociaux sera organisée dès ce vendredi.


15h24 : "Il est temps de changer de logiciel démocratique et donc de méthode"

"Notre situation de blocage n'est pas seulement financière, elle est aussi politique", poursuit le Premier ministre, qui regrette "notre incapacité à vivre le pluralisme". "Il est temps de changer de logiciel démocratique et donc de méthode", ajoute François Bayrou, qui appelle chacun à "se confronter, mais aussi se respecter et trouver des voies de passage sans abdiquer ce que l'on est". 


15h18 :  Le gouvernement "reflète l'union des grandes sensibilités du pays"

L'équipe gouvernementale "reflète l'union des grandes sensibilités du pays avec de l'expérience et de l'enracinement, avec de fortes personnalités", explique François Bayrou. Cette dernière porte "un message", à savoir celui de "l'intérêt général", qui "oblige à dépasser les préférences partisanes pour que le pays se ressaisisse".

Tweet URL

15h05 :  "Quand tout paraît aller mal, on est contraint au courage"

"L'injonction que le pays nous assigne", c'est de "retrouver la stabilité", déclare le Premier ministre au début de sa déclaration de politique générale. "Les sujets d'inquiétudes sont innombrables, un émerge de façon criante : le surendettement de notre pays", poursuit-il, estimant que "tous les partis de gouvernement, sans exception, ont une responsabilité dans la situation créée ces dernières décennies". "Cette situation nous oblige tous collectivement."

15h03 : François Bayrou prend la parole dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale