La lutte contre le harcèlement scolaire "priorité absolue de la rentrée 2023", déclare Élisabeth Borne à l'Assemblée

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Elisabeth Borne le 6 juin 2023
par LCP.fr, le Mardi 6 juin 2023 à 16:41, mis à jour le Mardi 6 juin 2023 à 18:23

Interrogée sur le harcèlement scolaire lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, mardi 6 juin, la Première ministre, Élisabeth Borne, a déclaré vouloir "faire de la lutte contre le harcèlement la priorité absolue de la rentrée 2023". 

"Nous allons faire de la lutte contre le harcèlement la priorité absolue de la rentrée [scolaire] 2023", a affirmé Élisabeth Borne, à l'Assemblée nationale, alors que le gouvernement a été interrogé plusieurs fois sur le sujet, lors des questions d'actualité, mardi 6 juin, après le suicide le 12 mai dernier d'une adolescente de 13 ans, Lindsay, victime de harcèlement.

"Le harcèlement est un fléau qui mine le quotidien de milliers de jeunes et cause trop souvent des drames, la détresse, la dépression et parfois même le suicide. Le décès de Lindsay en est un terrible exemple et je veux dire ici toute ma solidarité et mon soutien à sa famille et ses amis", a déclaré la Première ministre. 


"Nous allons étendre le programme Phare au lycée. Nous allons désigner dès la rentrée dans chaque collège un adulte référent dans la lutte contre le harcèlement. Nous allons protéger davantage les élèves victimes en primaire en ouvrant par décret la possibilité d'écarter d'une école un élève auteur de harcèlement. Nous rendrons obligatoire la formation des personnels contre le harcèlement, nous augmenterons les moyens des plateformes d'alerte et d'écoute", a expliqué la cheffe du gouvernement. 

"Oui, le harcèlement peut tuer et c'est intolérable." Élisabeth Borne

Le programme Phare prévoit la formation d'une équipe de référence d'au moins cinq personnes par collège et par circonscription du premier degré, la nomination et la formation de dix élèves ambassadeurs au moins par collège et dix heures de formation par an pour les enfants.

Élisabeth Borne a également indiqué avoir "demandé aux ministres de l'Intérieur, de la Justice et du Numérique d'appuyer le ministre de l'Éducation nationale afin d'être plus efficace dans la prévention et les sanctions contre le harcèlement, notamment sur les réseaux sociaux".

"Oui, le harcèlement peut tuer, c'est intolérable" et "nos écoles, nos collèges, nos lycées doivent être des lieux de savoir et d'ouverture contre l'ignorance et les préjugés, des lieux où chacun est protégé", a insisté la Première ministre, qui était interrogée par la présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé.

(Avec AFP)