Le député LFI Andy Kerbrat contrôlé en possession de stupéfiants

Andy Kerbrat reconnaît avoir "été contrôlé en possession de stupéfiants" le jeudi 17 octobre dernier. Le député La France insoumise a publié, dans la nuit de lundi 21 à mardi 22 octobre, un communiqué de presse dans lequel il confirme les informations de Valeurs actuelles selon lesquelles il a été interpellé vers 22 heures "en flagrant délit alors qu’il achetait des produits stupéfiants sur le quai de la station de métro Lamarck-Caulaincourt, dans le 18e arrondissement de Paris".

Andy Kerbrat explique avoir "reconnu immédiatement les faits" et s'être "rendu le lendemain au commissariat pour une audition libre". Selon Valeurs actuelles, le député LFI était "en possession de 1,35 gramme de 3-MMC", une "drogue de synthèse appartenant à la famille des cathinones et utilisée dans des contextes festifs ou sexuels". L'élu de Loire-Atlantique se "met à la disposition de la justice", qui va le convoquer "dans le cadre d'une ordonnance pénale".

"Face à des problèmes personnels et des fragilités psychologiques, j'ai pu consommer des drogues de synthèse", écrit Andy Kerbrat dans son communiqué, qui annonce qu'il va "suivre un protocole de soins", qui lui permettra le moment venu de "reprendre [son] activité parlementaire". 

"L'addiction est un problème de santé publique et doit être traité comme tel", explique par ailleurs le député. L'élu "présente [ses] excuses à [ses] électrices et électeurs" mais aussi à "[son] groupe parlementaire, à [son] équipe et à tous les militants insoumis et du Nouveau Front populaire".

Andy Kerbrat a reçu le soutien des députées du groupe Ecologiste et social Sandrine Rousseau et Danielle Simonnet. "La consommation de drogue et l’addiction sont un enjeu de soin, de santé psychique et d’accompagnement", a notamment écrit Sandrine Rousseau.

Andy Kerbrat a en revanche été critiqué par plusieurs députés du Rassemblement national comme Kévin Pfeffer, ou encore Jordan Guitton, qui juge les faits "honteux" et l'attitude du député "pas digne d'un élu". "LFI : la France indigne", a quant à elle écrit Hélène Laporte.