Législatives 2024 : Renaissance se met en ordre de marche en investissant ses 200 premiers candidats

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Gabriel Attal et Yaël Braun-Pivet
Gabriel Attal et Yaël Braun-Pivet repartent en campagne
par Raphaël Marchal, le Jeudi 13 juin 2024 à 22:15, mis à jour le Vendredi 14 juin 2024 à 11:08

Après une première série d'investitures composée de sortants qui se représentent, Renaissance a publié ce jeudi 13 juin une deuxième série d'investitures. Dans la première liste figurent notamment Gabriel Attal, Elisabeth Borne, Gérald Darmanin, ou encore Yaël Braun-Pivet. La deuxième liste comporte des députés élus ou réélus en 2017, puis battus en 2022, qui vont tenter de reconquérir leur circonscription, ainsi que des candidats qui le seront pour la première fois.  

Des députés sortants, d'anciens députés qui vont tenter un retour, de nouveaux candidats... Après la dissolution de l'Assemblée nationale, Renaissance se met en ordre de marche pour les élections législatives. En deux fois, le parti présidentiel a publié un peu plus de 200 investitures. 

Dans la première liste, publiée mercredi 11 juin, consacrée aux investitures de ceux qui ont été élus en 2022 et qui se représentent, figurent un peu plus de 150 noms. Parmi eux, le Premier ministre, Gabriel Attal (10ème circonscription des Hauts-de-Seine), le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin (10ème du Nord), la présidente sortante de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (5ème des Yvelines), ou encore le président sortant du groupe Renaissance, Sylvain Maillard (1ère de Paris). 

D'anciens ministres, redevenus députés en début d'année figurent également sur cette liste comme l'ex-cheffe du gouvernement, Elisabeth Borne (6ème du Calvados), Olivier Véran (1ère de l'Isère) et Clément Beaune (7ème de Paris) qui a fait savoir qu'il se présentait "librement". En revanche, bien que son nom ait été publié sur cette première liste, Olivier Dussopt (2ème de l'Ardèche) a décidé de ne pas briguer un nouveau mandat. 

Des tentatives de retour et de nouveaux candidats

Dans la liste publiée ce jeudi 13 juin figurent plusieurs candidats qui tentent un retour à l'Assemblée nationale après avoir été battus en 2022. C'est notamment le cas de Brigitte Bourguignon (6ème du Pas-de-Calais), Laurianne Rossi (11ème des Hauts-de-Seine), ou encore Jean-Baptiste Moreau, (1ère de la Creuse). Lui aussi ancien député non réélu en 2022, mais venant de chez Les Républicains, Sébastien Huyghe tentera également un retour (5ème du Nord).

Cas de figure différent, le sénateur Philippe Bonnecarrère (Union centriste) tentera de passer d'une Chambre à l'autre (1ère du Tarn). Des personnalités qui n'ont jamais été élus au Palais-Bourbon feront également campagne. Par exemple, le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné (9ème des Hauts-de-Seine). Autre nouveau candidat, le porte-parole de Renaissance, Loïc Signor (3ème du Val-de-Marne), où il sera face à Louis Boyard (La France insoumise). 

Certains élus sortants n'ont, en revanche, pas été réinvestis. C'est le cas de Damien Abad, (5ème de l'Ain) mis en examen pour tentative de viol, et qui siégeait dans le groupe Renaissance en tant "qu'apparenté". L'ex-ministre a toutefois annoncé qu'il était bien candidat à sa réélection, sans étiquette politique. A ce stade, Renaissance n'a pas investi de candidat dans sa circonscription.

De nouveaux noms viendront compléter ces deux premières listes d'investitures, qui n'atteindront cependant pas le nombre de 577, puisque le parti présidentiel se partage les circonscriptions avec ses alliés. Renaissance, le MoDem et Horizons partiront sous la bannière "Ensemble pour la République". Le MoDem a lui aussi publié une liste de candidats déjà investis, quasiment identique à la composition du groupe Démocrate avant la dissolution de l'Assemblée. Y figurent notamment le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau (1ère du Loir-et-Cher), et la ministre déléguée chargée de l'Enfance et des Familles, Sarah El Haïri (5ème de Loire-Atlantique). En revanche, Jean-Louis Bourlanges (12ème des Hauts-de-Seine), emblématique président de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, invoquant des raisons d'âge et de santé, a fait savoir qu'il ne sera pas candidat aux législatives.