Parlement : Emmanuel Macron évoque une "ère nouvelle" et appelle à des "compromis"

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Emmanuel Macron au Havre, le 12 septembre 2024.
Emmanuel Macron au Havre, le 12 septembre 2024.
par Maxence Kagni, le Vendredi 13 septembre 2024 à 12:47, mis à jour le Vendredi 13 septembre 2024 à 13:01

En déplacement au Havre, jeudi 12 septembre, le président de la République a, en substance, expliqué que la situation politique née du résultat des élections législatives allait "supposer des compromis". Il a aussi évoqué son rôle et celui du futur gouvernement. 

"J'espère que les compromis se tisseront pour le pays." Le président de la République, Emmanuel Macron, a évoqué jeudi 12 septembre l'ouverture d'une "ère nouvelle avec un Parlement qui représente la France dans sa diversité et qui va supposer des compromis". 

Le chef de l’État s'est exprimé en répondant à quelques questions, alors qu'il effectuait un bain de foule après avoir participé aux commémorations de la libération du Havre, aux côtés de son ancien Premier ministre et actuel maire de la ville, Édouard Philippe.

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Interrogé sur son propre rôle, Emmanuel Macron a affirmé qu'il "tien[drait] le rôle [qu'il a] toujours tenu, en étant au contact de nos compatriotes". Selon lui, "c'est au gouvernement de porter des projets, de faire passer des textes de lois, mais aussi d'administrer, le Président a ses compétences propres".

Le président de la République a également évoqué le Premier ministre Michel Barnier, qui multiplie les consultations en vue de former un gouvernement : "[Il] travaille, écoute, concerte et il va bâtir", a affirmé Emmanuel Macron, alors que la composition de la future équipe gouvernementale est attendue "la semaine prochaine". Le chef de l’État n'a pas souhaité s'exprimer davantage sur sa relation avec Michel Barnier : "On travaille dans une intimité, une confiance, mais on ne livre pas les choses à tout le monde dehors."

Emmanuel Macron a, par ailleurs, ouvert la porte à des consultations sur une éventuelle réforme institutionnelle, afin de permettre l'instauration d'un scrutin proportionnel aux élections législatives. Une réforme souhaitée par plusieurs mouvements politiques comme le Mouvement démocrate, le Rassemblement national ou encore La France insoumise.

"Je pense que c'est un sujet institutionnel qui existe, qui n'est pas d'hier. Et je suis favorable à ce qu'on puisse se saisir de la question en demandant à des experts d'abord d'expliquer ce que ça veut dire, où cela irait, quel serait le schéma possible, pour que les formations politiques puissent s'exprimer dessus", a déclaré le chef de l’État.

(Avec AFP)