Ce film raconte l’enfer de Dora. C’est là que sont nées, en 1943, les fusées V1 puis V2, les ancêtres du lanceur de la mission Apollo 11, de la fusée Ariane, sans oublier le moteur de nos chasseurs Rafale.
Diffusions :
Sur le thème "Nazisme : l'extermination par le travail..."
Adresse : Rue André Clabaux (D 210) 62570 Wizernes
Un échange avec l’équipe du film aura lieu à l’issue de la projection. Sur inscription pour la presse au 03 21 12 27 27, dans la limite des places disponibles.
Ce film est né d’un constat : le camp de concentration de Dora était un angle mort de l’histoire. Ce silence, nous l’avons rompu grâce aux témoignages de trois anciens déportés, les derniers encore en vie. Rien ne s’est effacé de leur mémoire, ni les coups, ni la faim, ni la mort, ni le regard hautain de l’ingénieur en chef qui dirigeait Dora : Wernher Von Braun. l’homme du programme Apollo. Celui qui disait que “la science n’a pas de responsabilité morale.
Xavier-Marie Bonnot a réalisé un film fort, porté par le témoignage des derniers survivants du camp de Dora et documenté par des archives rares, tels les dessins uniques de déportés, dont le trait de crayon illustre cet enfer sous terre. Ce documentaire leur donne la parole pour ne jamais oublier. LCP-Assemblée nationale, en diffusant ce film et participant à sa production, contribue ainsi au devoir de mémoire.
La Coupole et le camp de concentration Dora sont intimement liés depuis trois-quarts de siècles. D’abord pendant la guerre avec le projet des fusées V2 mais surtout depuis 25 ans par la muséographie et par une aventure mémorielle autour des déportés de Dora. Elle a donné lieu, sous la maîtrise d’ouvrage de La Coupole, à la réalisation d’un livre rassemblant les biographies des 9000 déportés de France dans ce camp. Le film de Xavier-Marie Bonnot qui s’est appuyé sur cet ouvrage, est empreint d’une très grande humanité et remet parfaitement en contexte cette histoire tragique. Tout comme le livre, ce film est un outil précieux pour la transmission de cette mémoire et du respect des droits de l’Homme notamment auprès des milliers de jeunes reçus chaque année à La Coupole, coproducteur de l’oeuvre.