C'est une pratique courante dans les pays anglo saxons : utiliser le levier de la honte pour faire pression là où la loi ne suffit pas. Le candidat Macron avait promis d'employer la méthode pour dénoncer les inégalités salariales, les discriminations à l'embauche ou la fraude fiscale ; mais l'arme s'est trompée de cible : deux ans plus tard, ce ne sont pas les entreprises non respectueuses de la loi qui ont été pointées du doigt, mais surtout des élus, notamment des députés livrés à la vindicte pour leur vote.
Quand le Name and Shame se transforme en tribunal populaire...
Un reportage de Clément Méric