Accusations de violences sexuelles : exclu du groupe LFI, Hugo Prevost démissionne de son mandat de député

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Hugo Prevost Assemblée LCP 09/10/2024
Hugo Prevost lors d'une audition à l'Assemblée en septembre 2024
par Raphaël Marchal, le Mercredi 9 octobre 2024 à 22:11, mis à jour le Jeudi 10 octobre 2024 à 11:47

Elu à l'Assemblée nationale en juillet dernier, le député Hugo Prevost (La France insoumise), qui l'avait emporté contre Olivier Véran (Renaissance) a annoncé sa démission, ce mercredi 9 octobre, après avoir été exclu par le groupe LFI pour des soupçons de "faits graves à caractère sexuel". Cette démission va provoquer une élection législative partielle en Isère.

Au lendemain de son exclusion par le groupe La France insoumise, Hugo Prevost a annoncé, ce mercredi 9 octobre au soir, sa démission de l'Assemblée nationale. L'élu de 25 ans, ancien syndicaliste étudiant, qui l'avait emporté dans la 1ère circonscription de l'Isère contre l'ex-ministre Olivier Véran, lors des élections législatives anticipées, fait l'objet de plusieurs signalements à son encontre concernant des "faits graves à caractère sexuel pouvant relever d'infractions pénales", comme l'a indiqué le comité de vigilance contre les violences sexistes et sexuelles de LFI, après avoir mené plusieurs auditions.

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"Je mesure la gravité des accusations qui me sont faites. Je m'en suis défendu. Je n'y répondrai pas publiquement", a écrit mercredi soir Hugo Prevost sur X (ex-Twitter). "Aucun destin personnel ne doit entraver nos outils collectifs", ajoute-t-il en annonçant sa démission.  

Une démission qui va provoquer une élection législative partielle dans la 1ère circonscription de l'Isère, qui aura lieu "dans un délai de trois mois", comme le prévoit l'article LO178 du code électoral, afin de pourvoir le siège laissé vacant.