Le camp d'Emmanuel Macron et les représentants de la droite locale ont annoncé un accord, ce vendredi 14 juin, pour ne pas présenter de candidats les uns contre les autres dans les Hauts-de-Seine au premier tour des élections législatives, le 30 juin, et se soutenir mutuellement lors du second tour, le 7 juillet. Le Premier ministre, Gabriel Attal, se présente notamment dans ce département.
C'est un pacte de non-agression. Dans les Hauts-de-Seine, des responsables de la droite et de la coalition présidentielle d'Emmanuel Macron ont signé un accord, ce vendredi 14 juin, afin de ne pas présenter des candidats les uns contre les autres dans les circonscriptions du département, lors des élections législatives. L'objectif de cet "arc républicain" étant de "faire barrage aux extrêmes de droite comme de gauche", précisent les signataires de l'accord dans un communiqué.
Pour les candidats qui avaient été élus en 2022, cet accord concerne le Premier ministre, Gabriel Attal (10ème circonscription), le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné (9ème), la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot (8ème). Y figurent également, parmi les sortants de la coalition présidentielle, Céline Calvez (5ème), Constance Le Grip (6ème), Pierre Cazeneuve (7ème) et Maud Brégeon (13ème). Pour Les Républicains, le député sortant Philippe Juvin (3ème) est concerné par cet accord.
Pour les candidats qui vont tenter de conquérir ou de reconquérir une circonscription, le camp d'Emmanuel Macron soutiendra deux autres candidats LR : Thomas Lam (2ème) et le maire de Clamart, Jean-Didier Berger (12ème). Et réciproquement selon les instances locales des Républicains pour trois candidats "Ensemble pour la République" (la bannière présidentielle pour ces législatives) : Frédéric Sarkis (1ère), Isabelle de Crécy (4ème) et Laurianne Rossi (11ème).
"Je sais qu'autour de ma candidature aux législatives, j'ai tout à la fois des élus ou anciens élus de gauche socialiste qui me soutiennent, de même des élus ou anciens élus LR qui me soutiennent", a déclaré Gabriel Attal lors d'un déplacement près de Nantes, estimant que "c'est aussi ce qui se passe dans beaucoup de territoires". "Il y a, au niveau local, des élus locaux qui se retrouvent", a-t-il fait valoir, dans des propos rapportés par l'AFP.
Cette alliance locale, nouvelle preuve de la recomposition accélérée de la vie politique française depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale, ne sera cependant pas suivie au niveau national. "Nous resterons dans une opposition extrêmement claire à Emmanuel Macron. Nous aurons donc des candidats, et des bons, y compris contre Attal et Séjourné", a réagi auprès du Figaro François-Xavier Bellamy, en charge de la gouvernance du parti. F, a réagi auprès de l'AFP François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif des Républicains, qui assure la direction du parti avec la secrétaire générale, Annie Genevard, depuis l'exclusion d'Eric Ciotti qui a, quant à lui, décidé de faire alliance avec le Rassemblement national. Les Républicains ont d'ailleurs publié un communiqué faisant état de l'investiture de 9 candidats dans les Hauts-de-Seine. Parmi eux, Philippe Juvin, mais aussi Clément Perrin qui sera candidat face à Gabriel Attal...