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16 novembre 2021
La commission d'enquête parlementaire sur les migrations, dont le député "Libertés et Territoires" Sébastien Nadot est président, a présenté son rapport mercredi dernier. L'ex député LREM plaide pour traiter l'urgence humanitaire à Calais. Le rapport juge sévèrement l'action de l'Etat en revenant sur la situation à Calais qu'il qualifie de "maltraitance d'État". En effet, le 3 novembre 2021, le patron de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii), Didier Leschi, a annoncé l'ouverture d'un centre d'accueil temporaire à Calais où près de 1 400 migrants ont été accueillis en une semaine. Ce dispositif, décidé par l'Etat en réponse aux récriminations des associations sur les conditions de vie des migrants à Calais, ne convainc ni les associations ni la municipalité. La maire de Calais, Natacha Bouchart, craint la reconstitution d'une nouvelle "jungle" dans sa ville et a demandé la suppression de ce "sas" voué à l'échec. L'immigration est-elle un problème pour la France ?
Invités :
- Grand témoin : Didier Leschi, haut fonctionnaire, directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii)
- Pierre-Henri Dumont, députée LR du Pas-de-Calais
- Béatrice Giblin, géographe, directrice de la revue de géopolitique « Hérodote »
- Sébastien Nadot, député "Libertés et Territoires" de Haute-Garonne
LE GRAND ENTRETIEN / Crise migratoire en Biélorussie : l'Europe vulnérable ?
Grand témoin : Didier Leschi, haut fonctionnaire, directeur général de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii)
Des milliers de migrants ont été envoyés en Europe par la Biélorussie depuis août 2021. Ces migrants, pour la majorité des Kurdes irakiens, sont toujours massés à la frontière polonaise, et tentent d'atteindre les pays européens. Les 27 ont en retour infliger de nouvelles sanctions au président biélorusse Alexandre Loukachenko. L'Union Européenne accuse Minsk de vouloir narguer l'Europe en créant cette crise et en délivrant des visas à des réfugiés pour se venger des sanctions de l'UE dont le régime avait été victime à la suite des élections présidentielles frauduleuses d'août 2020.
Se dédouanant de toute responsabilité, le président biélorusse affirme que s'il y a un afflux de migrants à la frontière polonaise, c'est parce qu'ils ne veulent pas partir d'eux-mêmes et que ce n'est donc pas le fait de la Biélorussie. Lundi 15 novembre, à la surprise générale, Alexandre Loukachenko a changé son fusil d'épaule. Selon de nombreux spécialistes, il n'aura pas réussi à atteindre son objectif qui était de fragmenter et de diviser durablement l'Europe.
Au contraire, cette crise aura plutôt été favorable à l'Europe qui a su imposer son hégémonie politique au mépris des menaces biélorusses. Pour tenter d'endiguer la crise, la Pologne annoncera courant décembre 2021 la construction d'un mur le long de la frontière avec la Biélorussie, pour stopper l'arrivée de migrants.
Comment cette crise migratoire a-t-elle révélé le consensus de l'Europe face à une dictature ?
LES AFFRANCHIS
- Fanny Guinochet, journaliste économique à franceinfo
- Martin Blachier, épidémiologiste
- Joseph Macé-Scaron, consultant et écrivain
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