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- Loi travail : le syndrome CPE ?

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12 mai 2016
Tout s'est joué à deux voix. Hier, les députés de gauche ne sont pas parvenus à réunir les 58 signatures nécessaires au dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement. Après le recours à l'article 49-3 afin de faire adopter sans vote la réforme du code du travail, les parlementaires avaient 24 heures pour rallier les contestataires. Certains députés de gauche pensent déjà à voter la motion déposée par Les Républicains et l'UDI qui sera examinée à partir de demain après-midi.

Frondeurs, communistes et écologistes, toutes les formations de gauche se sont mobilisées derrière ce projet. La liste des 56 signataires a été dévoilée dans la foulée et l'on y retrouve sans surprise les principaux frondeurs Christian Paul, Laurent Baumel ou encore Pascal Cherki. Parmi eux, on retrouve notamment les anciens ministres socialistes Cécile Duflot, Aurélie Filippetti, Benoit Hamon et Thomas Thevenoud. Jean-Christophe Cambadélis, le patron du parti, avait averti qu'il y avait une " ligne jaune " à ne pas franchir. Bruno Le Roux se refuse pour l'instant à parler de sanctions.

Si la majorité des frondeurs et des écologistes ont exclu de voter la motion du groupe LR-UDI, en revanche, les députés du Front de gauche envisagent d'apporter leurs voix à celles de la droite. La motion de droite doit recueillir 288 voix pour pouvoir être adoptée et renverser ainsi le gouvernement. Les députés PS frondeurs oseront-ils voter la motion de la droite ? A-t-elle une chance de passer ? Les invités d'Arnaud Ardoin en débattent ce soir dans l'émission Ça vous regarde de 19h30 à 20h30 sur LCP.
- Henri Weber, directeur des études, chargé des questions européennes, auprès du Premier secrétaire du PS.
- Isabelle Le Callennec, députée LR d'Ille-et-Vilaine.
- Mathilde Larrere, maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université Paris-Est, spécialiste des révolutions et de la citoyenneté.
- Samya Mokthar, présidente de l'UNL.