Fil d'Ariane
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- Quand l'extrême droite résistait, 1939-1945
Pour beaucoup d'hommes d'extrême-droite, patriotes et nationalistes avant tout, cette défaite est inacceptable. A Londres, le monarchiste Gilbert Renault intègre les services secrets gaullistes. Il y retrouve d'anciens membres de la Cagoule, une organisation terroriste d'extrême-droite qui a sévi avant-guerre.
Pendant ce temps, à Vichy, le Commandant Georges Laustaunau-Lacau et sa secrétaire Marie-Madeleine Fourcade soutiennent la Révolution Nationale du Maréchal Pétain mais préparent en secret la revanche.
En zone Occupée, une organisation clandestine voit le jour sous l'impulsion d'hommes issus de diverses mouvances d'extrême-droite : l'OCM (Organisation Civile et Militaire).
L'extrême-droite, présente en force dans ces premières heures de la Résistance, joue aussi un rôle à Alger où un groupe de comploteurs aide les anglo-américains à débarquer en 1942. Mais également au sein du plus gros mouvement de Résistance, Combat, dans lequel les monarchistes Pierre de Bénouville et Jacques Renouvin assument d'importantes fonctions.
Finalement, à la Libération, l'expérience de la guerre a fait évoluer idéologiquement et politiquement nombre de ces hommes, délaissant notamment leur antisémitisme de jeunesse.