Au lendemain de l'intervention d'Emmanuel Macron, celle-ci a fait réagir les députés dans l'hémicycle, notamment sur le projet de loi annoncé par le Président visant à étendre les pouvoirs de la police municipale. Le gouvernement a annoncé avoir bon espoir qu'il soit présenté aux députés dès le mois de juin. Le ministre de l'Économie a également réaffirmé les propos d'Emmanuel Macron sur le refus de l'État de nationaliser ArcelorMittal.
Le 13 mai 2024, la Nouvelle-Calédonie subissait de violentes émeutes après le vote d'un projet de loi visant à dégeler une partie du corps électoral. L'occasion pour les députés d'interroger le gouvernement sur la proposition de Manuel Valls d'indépendance-association pour la Nouvelle-Calédonie.
Une nouvelle fois, la situation internationale a été abordée au cours des questions au gouvernement. Interrogé sur la situation au Proche-Orient et la guerre qui ravage le Soudan depuis 2023, le ministre Benjamin Haddad a rappelé la position de la France sur la solution à deux États entre Israël et la Palestine, et assuré que la France "n'abandonnera pas le Soudan".
Le gouvernement a également été interrogé sur la majorité numérique, votée en 2023 par le Parlement mais dont la mise en oeuvre a été retardée près l'opposition de la commission européenne. Une autre question portait sur la sécurité des agents pénitentiaires, un an après l'évasion de Mohamed Amra à Incarville, au cours de laquelle deux agents ont été tués. Les députés ont également interrogé le gouvernement sur la réforme de l'audiovisuel public, dont l'examen doit être de nouveau inscrit à l'ordre du jour d'ici le mois de juin, et sur l'"inflation législative" du droit français.