Le premier tour des élections législatives aura lieu dimanche 12 juin. Organisation du scrutin, modalités de qualification pour le second tour, risque d'abstention... Mode d'emploi à deux jours du vote.
Ce vendredi soir à minuit, la campagne électorale du premier tour des élections législatives sera terminée. Place ensuite à un temps de réflexion pour les électeurs appelés aux urnes dimanche 12 juin. Dans les onze circonscriptions de l'étranger et dans les trois circonscriptions de Polynésie, les candidats qualifiés pour le second tour sont déjà connues, le premier tour ayant été organisé de manière anticipée. Le vote de ce week-end portera donc sur les 563 circonscriptions restantes en France métropolitaine et dans le reste des Outre-Mer.
Un candidat peut être élu dès le premier tour. A condition d'obtenir plus de 50 % des suffrages exprimés représentant au moins 25 % des électeurs inscrits sur les listes. En 2017, quatre députés avaient été élus dès le premier tour.
Dans les circonscriptions où aucun candidat n'est élu au premier tour, un second tour est organisé. Pour se maintenir, les candidats doivent obtenir un nombre de votes égal à au moins 12,5 % des inscrits. Théoriquement, il peut donc y avoir plus de deux candidats au second tour. Dans la pratique, la participation, de plus en plus restreinte, limite ce genre de cas de figure. Il y a cinq ans, une seule triangulaire avait eu lieu. Quels que soient leurs scores, en cas de second tour, les deux candidats arrivés en tête sont qualifiés. Selon une note d'Ipsos en date du 8 juin, seulement 46% des Français étaient certains d'aller voter à quelques jours du scrutin.
Les bureaux de vote ouvriront leurs portes à 8 heures, et fermeront à 18 heures, sauf dans les grandes villes, où il sera possible de voter jusqu'à 20 heures. Pour trouver l'adresse de leur bureau de vote, il suffit aux électeurs de consulter leur carte électorale. Si cette dernière est introuvable, le ministère de l'Intérieur a mis en place un site Internet qui permet de retrouver l'adresse de son bureau de vote à partir d'informations personnelles.
Pour voter, la carte électorale n'est pas obligatoire. Mais il faut être inscrit sur les listes électorales et être en mesure de prouver son identité avec un document tel qu'une carte nationale d'identité, un passeport, une carte vitale ou encore un permis de conduire. Dans les communes de moins de 1 000 habitants, la présentation d'une pièce d'identité n'est pas obligatoire, mais en cas de doute, le président du bureau de vote peut exiger une vérification.