C'est une année charnière pour François Hollande. Le Chef de l'Etat l'a dit et répété, il ne se présentera à l'élection présidentielle de 2017 qu'en cas de diminution du chômage. Et en pleine polémique autour de la loi travail de Myriam El Khomri, nul doute qu'il observera avec attention les premiers chiffres de 2016, même depuis l'Argentine.
Remaniement avec intégration d'écologistes, plan de 500.000 formations supplémentaires à destination des demandeurs d'emploi les moins qualifiés, ou encore création d'une prime de 2.000 euros à l'attention des entreprises - principalement les PME - pour favoriser l'embauche... Le Président est en pré-campagne, il a donné le ton au cours de son voyage à Wallis et Futuna. Il ne manque plus que cette baisse, presque inespérée, du chômage.
Si celui-ci diminue au cours de l'année, ce serait une victoire face aux "frondeurs" socialistes et au reste de la gauche. Une victoire que légitimerait un peu plus François Hollande comme candidat de la gauche, sans forcément passer par une primaire.
La courbe du chômage va-t-elle s'inverser en 2016 ? Si cette diminution intervient, le Chef de l'Etat doit-il se présenter à une primaire de la gauche ? Ou se présenter sans passer par cette étape ?
Les invités d'Arnaud Ardoin en débattent ce soir dans Ça vous regarde, de 19h30 à 20h30 sur LCP :
- Alexis Bachelay, député PS des Hauts-de-Seine
- Pierre-Yves Bournazel, conseiller régional Les Républicains d'Île-de-France et conseiller de Paris (XVIIIè arrondissement)
- Pierre Larrouturou, économiste et co-président de Nouvelle Donne
- Jean-Marc Daniel, économiste et directeur de l'École Supérieure de Commerce de Paris (ESCP) Europe
Question JDD du jour : "François Hollande doit-il se présenter à une primaire de la gauche ?"