Mardi soir, Emmanuel Macron a monté une marche de plus vers la présidentielle. Le ministre de l'Economie a tenu son premier grand meeting à la Mutualité depuis le lancement de son mouvement En marche !, en avril dernier dans sa ville natale d'Amiens. Objectif : faire " un point d'étape sur là où nous en sommes ".
L'ancien banquier propose de rénover l'offre politique pour remettre la France en mouvement. " Ni de gauche ni de droite ", l'alternative se veut clivante à l'image de son leader qui n'a pas sa carte au Parti socialiste. Le mouvement revendique désormais près de 50 000 adhérents et a récolté 500 000 euros de fonds. Un décollage réussi alors que le ministre accumule les maladresses (salariées de Gad " illettrées ", ISF et affaire du costard). Emmanuel Macron s'est donné jusqu'à la fin de l'été pour dresser un bilan du pays avec sa " grande marche ". 100 000 personnes doivent être interrogées afin de construire des propositions qui seront connues en octobre. Emmanuel Macron devrait alors seulement se prononcer sur son ambition présidentielle.
Selon un sondage Odoxa, 36% des Français souhaiteraient une candidature du locataire de Bercy pour la présidentielle de 2017. Une quarantaine de parlementaires ont assisté au meeting. Le mouvement est-il en train de se structurer ? A deux jours de la traditionnelle allocution du Président pour le 14 juillet, quel message veut faire passer Emmanuel Macron ? Faut-il s'attendre à l'annonce de son départ? Va-t-il se présenter à l'élection présidentielle ? Ses propositions peuvent-elles rebattre les cartes politiques ? Les invités d'Ahmed Tazir en débattent ce soir de 19h30 à 20h30 dans l'émission Ça vous regarde sur LCP.
- André Chassaigne, président du groupe GDR à l'Assemblée nationale.
- Christophe Caresche, député PS de Paris et membre du bureau national.
- Alain Tourret, député RRDP (Parti radical de gauche) du Calvados.
- Aziz-François Ndiaye, entrepreneur et adhérent du mouvement En marche !