En mars 2020, lorsque l'épidémie de Covid frappe la France, la prison n'échappe pas au confinement. Suspension des parloirs, suppression des activités sportives, interruption des activités professionnelles ou des formations... Le quotidien devient alors particulièrement difficile pour les détenus, d'autant que la surpopulation carcérale empêche la distanciation sociale et la mise en place de gestes barrières stricts. Pour tenter de soulager les prisons et éviter que des clusters ne s'y forment, le gouvernement décide en urgence la libération de plusieurs milliers de détenus. Une mesure qui a permis une décrue historique du nombre de prisonniers en France. "Ce qui était impossible est devenu possible en deux mois, à la faveur de la crise sanitaire", explique Gilles Chantraine qui constate néanmoins un retour à des chiffres équivalents à ceux observés avant l'arrivée du virus.
La moitié de l'humanité confinée, des morts par milliers, l'économie mondiale à l'arrêt. Tout cela à cause d'un virus, le covid-19. Après la crise sanitaire, faudra-t-il tout réinventer ? Qu'est-ce qui peut ou doit changer demain ?
"Le Jour d'après" est une collection d'entretiens thématiques menés par Myriam Encaoua, sur les conséquences de l'épidémie. Une personnalité du monde de la recherche, économiste, scientifique, philosophe ou sociologue explore un thème au coeur de la crise. De l'école au travail en passant par l'Etat, le capitalisme, le numérique, le deuil ou encore la famille.
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