Yves Thréard reçoit Yves de Gaulle, énarque, entrepreneur et ancien haut fonctionnaire. Dans cet entretien, Yves de Gaulle raconte comment « on dévoye la devise » de la France « en oubliant quelques fondamentaux ». Il observe que « la société est en train de se destructurer » et « le pays ne se projette plus assez ».
Pour autant, il n'est ni inquiet, ni pessimiste quant à l'avenir de la France : c'est un pays qui, selon lui, a de l'énergie, un pays qui a su prendre sa part dans le progrès technique.
Fort de ce constat, le petit-fils du Général de Gaulle explique qu'il faut « reconstruire la collectivité de façon à lui redonner une histoire et une direction », tout en étant « adultes ». « Nous devons arrêter de nous référer à l'existence, à l'éventuel retour d'un homme providentiel. Soyons capables de nous gouverner nous-mêmes ».
Dans le rêve qu'il fait, Yves de Gaulle souhaite que la France « fasse réentendre sa voix, sans arrogance » : « on a notre mot à dire, ou en tout cas il faut considérer qu'on peut l'avoir. »
On pourra enfin retenir cette phrase : « Ce n'est pas rien la France ! ».
Oubliez les plateaux de télévision placés sous le feu des projecteurs, oubliez les éclats de voix des débats et la frénésie de l'actualité ; place à une rencontre singulière avec une personnalité du monde politique, des arts, des médias ou de la société civile.