Six ex-ministres du gouvernement Bayrou font leur retour à l'Assemblée nationale

Actualité
Image
L'Assemblée nationale, en 2011. © mbzt CC BY 3.0
L'Assemblée nationale, en 2011. © mbzt CC BY 3.0
par Anne-Charlotte Dusseaulx, le Mercredi 5 novembre 2025 à 23:15, mis à jour le Mercredi 5 novembre 2025 à 23:20

Un mois après la fin de leurs fonctions ministérielles, six anciens ministres du gouvernement de François Bayrou font leur retour, ce jeudi 6 novembre, sur les bancs de l'Assemblée nationale. Il s'agit d'Astrid Panosyan-Bouvet, Marc Ferracci, Laurent Marcangeli, Véronique Louwagie, Yannick Neuder et Valérie Létard.

Six ex-ministres du gouvernement de François Bayrou, qui avaient été élus députés à l'été 2024, font leur retour ce jeudi 6 novembre sur les bancs de l'Assemblée nationale. Soit, comme le veut la loi, un mois après avoir quitté leurs fonctions ministérielles. Car, même si l'Assemblée nationale avait refusé d'accorder sa confiance au Premier ministre palois le 8 septembre, les ministres étaient, eux, restés démissionnaires jusqu'à la nomination du gouvernement Lecornu 1, le 5 octobre dernier. 

Il s'agit d'Astrid Panosyan-Bouvet (Ensemble pour la République, ex-ministre du Travail), Marc Ferracci (EPR, Industrie), Laurent Marcangeli (Horizons, Fonction publique), Véronique Louwagie (Droite républicaine, Commerce), Yannick Neuder (DR, Santé) et Valérie Létard (LIOT, Logement).

Ces anciens membres de l'équipe Bayrou reprennent donc la place des suppléants élus avec eux lors des législatives, qui ont siégé dans l'hémicycle pendant qu'ils étaient ministres et qui ont passé mercredi 5 novembre leur dernière journée au Palais-Bourbon. Deux d'entre eux en ont d'ailleurs profité pour poser une dernière question au gouvernement (ici et ici). Plusieurs ont aussi fait leurs adieux à l'Assemblée sur les réseaux sociaux. 

Tweet URL
Tweet URL

Ces six suppléants sont : Salvatore Castiglione, Xavier Lacombe, Emmanuelle Hoffman, Marie-Ange Rousselot, Thierry Liger et Sylvie Dézarnaud.

Deux autres reviennent le 13 novembre

Le retour de ces ex-ministres se fait en pleine discussion budgétaire. Certains ont déjà un avis arrêté sur des concessions faites au Parti socialiste. "Je voterai contre la suspension de la réforme des retraites", a ainsi déclaré Marc Ferracci, auprès de L'Opinion. Dans une interview au Dauphiné Libéré, le sortant Yannick Neuder indique, lui, qu'il va "surveiller le gouvernement pour voir si tous les chantiers lancés [lorsqu'il était ministre] vont bien être mis en place". "Je n'ai jamais vraiment quitté l'Assemblée, j'ai beaucoup travaillé avec la commission des affaires sociales", ajoute l'ancien ministre de la Santé. 

Ils seront rejoints le jeudi 13 novembre par deux autres ex-ministres, membres, eux, de l'éphémère premier gouvernement de Sébastien Lecornu : à savoir Elisabeth Borne (EPR, Education nationale) et Agnès Pannier-Runacher (EPR, Transition écologique). Si elles avaient toutes deux été reconduites dans l'équipe initiale de Sébastien Lecornu, nommée le 5 octobre, elles ne l'ont pas été dans le gouvernement Lecornu 2, dont la composition avait été annoncée quelques jours plus tard, le 12 octobre. 

-> Lire aussi - Ces treize députés devenus ministres dans le gouvernement Lecornu 2

Une élection partielle à venir pour la ministre Stéphanie Rist

Pour elle, c'est l'inverse. Entrée dans le gouvernement Lecornu 2, la députée – et désormais ministre de la Santé – Stéphanie Rist (Ensemble pour la République) devait laisser sa place à l'Assemblée nationale à son suppléant Stéphane Chouin. Sauf que ce dernier, qui est maire de Saint-Hilaire-Saint-Mesmin (Loiret), ne souhaite pas y siéger. 

Dans un communiqué, Stéphanie Rist a dit "prendre acte" de ce choix. Conformément à la loi, une élection législative partielle devra donc se tenir dans les trois mois. "Je serai candidate à ma réélection" dans la 1ère circonscription du Loiret, a indiqué la ministre.

Tweet URL

En juillet 2024, Stéphanie Rist l'avait largement emporté au second tour des élections législatives face à la candidate Rassemblement national Tiffanie Rabault, après le désistement de la candidate du Parti socialiste Ghislaine Kounowski, qu'elle avait devancée de quelques voix seulement au premier tour.