[A REVOIR] Budget de la Sécu : retour à l'Assemblée du texte qui a fait tomber le gouvernement Barnier

Actualité
Image
La commission des affaires sociales reprend ce lundi l'examen du Budget de la sécurité sociale pour 2025.
La commission des affaires sociales reprend ce lundi l'examen du Budget de la sécurité sociale pour 2025. LCP
par LCP.fr, le Lundi 27 janvier 2025 à 17:35, mis à jour le Lundi 27 janvier 2025 à 19:49

Les députés de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale reprennent, ce lundi 27 janvier, l'examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025. C'est sur ce texte que le gouvernement de Michel Barnier a été censuré, en décembre dernier, après avoir utilisé le 49.3. Le coup d'envoi des discussions en commission, à revivre en vidéo sur cette page. 

Ce lundi après-midi, les députés de la commission des affaires économiques reprennent les travaux sur le budget de la Sécurité sociale en auditionnant la ministre chargée du Travail et de l’Emploi, Astrid Panosyan-Bouvet, le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins, Yannick Neuder, et la ministre chargée de l’Autonomie et du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq

Une audition à revivre : 

Tweet URL

C'est le texte qui a fait tomber le gouvernement Barnier, le 4 décembre. Confronté à une motion de censure après avoir engagé la responsabilité de son gouvernement sur la version du projet de loi de financement de la Sécurité sociale élaborée en commission mixte paritaire (CMP), l'ex-Premier ministre et son équipe avaient été renversés par l'Assemblée nationale. 

Partant de la version adoptée au Sénat en novembre, le gouvernement a déjà annoncé l'abandon ou la révision de plusieurs mesures. Mais la gauche veut obtenir obtenir des concessions supplémentaires

Il est notamment acquis que la sous-indexation des pensions de retraite par rapport à l'inflation, qui avait largement contribué au vote de la censure, ne fera pas partie du texte final. Faute d'adoption du PLFSS 2025 en fin d'année dernière, les pensions ont été automatiquement revalorisées au 1er janvier. Le précédent gouvernement comptait sur cette mesure pour réaliser une économie de 3 milliards d'euros.