Les députés discutent, ce mercredi 12 mars, une proposition de résolution "appelant au renforcement du soutien à l'Ukraine". Sans valeur contraignante pour le gouvernement, mais à forte portée symbolique, le texte plaide notamment pour "faciliter le processus d’adhésion à l’Union européenne" et préconise d'"utiliser dès à présent les actifs russes gelés et immobilisés" pour aider l'Ukraine. Le débat et le vote dans l'hémicycle à suivre en direct vidéo sur cette page.
Au centre d'intenses discussions diplomatiques, l'Ukraine est aussi à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Un peu plus d'une semaine après le débat sur "la situation en Ukraine et la sécurité en Europe", les députés examinent, ce mercredi 12 mars, une proposition de résolution transpartisane "appelant au renforcement du soutien à l'Ukraine".
>> Le débat et le vote dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale à suivre en direct vidéo, ci-dessous.
Sans valeur contraignante pour le gouvernement s'agissant de relations internationales, le texte porté par Laurent Mazaury (LIOT) a, en revanche, une forte valeur symbolique. En effet, il "invite l’Union européenne et ses Etats membres à faciliter le processus d’adhésion de l’Ukraine à l’Union et à faire en sorte qu’il aboutisse dans les meilleurs délais, dans le respect des critères d’adhésion en vigueur".
En outre, un amendement présenté par des députés Ensemble pour la République, dont Gabriel Attal, voté en commission, a durci le texte qui désormais "invite l’Union européenne et ses Etats membres à utiliser dès à présent les actifs russes gelés et immobilisés, ainsi que les intérêts générés par ces derniers, pour soutenir la résistance ukrainienne et la reconstruction de l’Ukraine".
La proposition de résolution, à laquelle la présidente du groupe Rassemblement national, Marine Le Pen, s'est dite opposée en raison de l'appel à faciliter l'adhésion de Kiev à l'UE, contient aussi plusieurs points qui font débat comme la présence de soldats français sur le sol ukrainien en cas d'accord de paix, ou encore la question de l'importation de gaz russe par les pays de l'UE, à laquelle la résolution appelle à "mettre fin".