L'Assemblée nationale s'est opposée, dans la nuit du mercredi 19 au jeudi 20 novembre, à la taxe sur les produits du vapotage que le gouvernement avait inscrit dans le projet de loi de finances 2026.
Les députés refusent de taxer le vapotage. Dans la nuit du mercredi 19 novembre au jeudi 20 novembre, l'Assemblée nationale a supprimé l'article 23 du projet de loi de finances pour 2026 (91 voix "pour" la suppression, 53 "contre", 15 abstentions), qui prévoyait de taxer les liquides alimentant les cigarettes électroniques, comme le proposait le gouvernement.
La taxe imaginée par l'exécutif devait atteindre 30 centimes par flacon de 10 millilitre pour les produits faiblement nicotinés et 50 centimes pour les autres. L'article prévoyait aussi une interdiction de vente des produits de vapotage sur internet ou dans des magasins situés à proximité des établissements scolaires. Les députés qui soutenaient la mesure ont tous mis en avant le fait que la cigarette électronique "peut être une entrée dans le tabac pour les adolescents".
A contrario, les opposants à la taxation comme Aurélien Le Coq (La France insoumise), auteur de l'amendement de suppression qui a été voté, ont affirmé que le vapotage était "l'un des moyens qui permet de sortir du tabagisme", tandis que Marine Le Pen (Rassemblement national) a critiqué l'attitude du gouvernement qui revient à "taxer tout ce qui bouge".
Ce vote ne constitue cependant qu'un étape du processus budgétaire en attendant la version définitive du projet de loi de finances.